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JUSTIN SALADINO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 17 juillet 2016
 

No worries
(Autoproduction – 2016)  
Durée 20’27 – 5 Titres

http://www.justinsaladinoband.com/
https://www.facebook.com/JustinSaladinoBand/
      

A seulement 9 ans, Justin Saladino maitrisait déjà tellement bien la guitare qu’il reprenait brillamment les titres de Jimi Hendrix, de Stevie Ray Vaughan ou de Led Zeppelin, rien de surprenant dès lors que seulement deux ans plus tard il ait été invité à interpréter « Voodoo Chile » en direct à la radio … Le temps de former le groupe Runaway Slide avec deux cousins et c’est très vite sur les plus beaux festivals du Canada mais aussi du Nord des Etats Unis que le Montréalais se retrouvera, commençant à récolter ses premières récompenses et à se frotter à quelques pointures de la 6-cordes comme Jack de Keyzer ou encore Paul Deslauriers avant de former son propre groupe, le Justin Saladino Band, et de retrouver la scène du Festival de Jazz de Montréal avec son premier EP sorti en 2012. Quatre ans plus tard, c’est un nouvel EP composé cette fois intégralement de pièces originales que le chanteur et guitariste nous propose aux côtés de Max Miller et Hans Blichert aux basses, Félix Le Blanc aux claviers et A.J. Aboud à la batterie, une rondelle dédiée au blues sous ses diverses coutures dans laquelle le jeune homme se fait tantôt vif et enjoué, tantôt plus intimiste mais toujours aussi virtuose. Difficile dès lors de savoir si l’on préfère les motifs directs et tendus d’un « No Worries », les accents sudistes d’un « Irish Bordello », les schémas clairement empruntés aux mentors avoués du guitariste d’un « Ain’t Gunna Try » ou d’un « Confusion » ou encore la lourdeur latente d’un « Purple Girl » tant l’ensemble se complète avec beaucoup d’intelligence pour nous donner envie d’en entendre beaucoup plus en live. La voix solide et affirmée se laisse porter par une section rythmique efficace et c’est de fort belle manière que tout ce joli monde nous laisse entrevoir une carrière qui n’en est qu’à son tout début, même si d’aucuns la trouveront déjà bien remplie. Le blues du Canada en général et du Québec en particulier n’a pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs !