Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

STEWART LINDSEY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 08 juillet 2016
 

Spitballin’
(Membran – Harmonia Mundi – 2016)  
Durée 40’46 – 12 Titres

http://www.davestewartent.com  

Il suffit parfois de peu de chose pour qu’une belle histoire commence … Celle-là est née d’un Tweet envoyé de Louisiane par Thomas Lindsey, chanteur à ses heures perdues et fan d’Eurythmics, à une de ses idoles, Dave Stewart, guitariste et architecte du son des mêmes Eurythmics avec qui il a vendu une centaine de millions d’albums. Habitué à collaborer avec de grands noms comme Bob Dylan, Mick Jagger, Bono, Paul McCartney ou encore Aretha Franklin, Stewart suivra le lien de la vidéo accrochée au Tweet et y découvrira Lindsey en train de chanter a-capella, de quoi provoquer un véritable électrochoc qui conduira les deux hommes à se rencontrer, puis finalement à travailler ensemble d’une manière nouvelle pour Dave Stewart puisqu’il composera les mélodies à Los Angeles tandis que Thomas Lindsey posera ses lyrics dessus depuis la Louisiane … Sans jamais se retrouver dans la même pièce pour l’enregistrement de « Spitballin’ », les deux comparses arriveront pourtant à trouver non seulement un son mais aussi une véritable identité et c’est au bout du compte un album d’une rare sensibilité qu’ils dévoilent le 1er juillet, un album qui se nourrit d’une grande part de pop et de rock mais aussi d’un groove imparable qui pousse Stewart Lindsey à nous offrir des chansons superbement faites comme « Another Lie » qui a précédé l’ouvrage dès avril mais aussi comme « Friend Zone », « When Dogs Run Away », « Two People » ou encore « Crocodile » qui en appellent à des harmonies vocales d’une finesse infinie et à des instrumentations particulièrement bien senties. La fougue et l’optimisme de l’un, le talent et l’expérience de l’autre, vous ajoutez quelques musiciens parmi les meilleurs de la scène américaine et vous secouez en rythme … Si vous obtenez un « Spitballin’ », pas la peine d’aller chercher plus loin, vous trouverez difficilement mieux !