Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow NABIL BALY

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

NABIL BALY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 07 juillet 2016
 

Amghar in
(Ezlan – Reaktion – 2016)  
Durée 56’15 – 12 Titres

https://www.facebook.com/NABIL-BALY-141718195902037/   

Ils sont originaires de Djanet, une ville du Sud Est de l’Algérie, en plein cœur du Sahara, et même s’ils sont Touaregs, il serait quand même un peu précipité d’aller classer leur musique dans la même case que celle de leurs aînés de Tinariwen ! Nabil Baly, ce sont quatre musiciens parmi lesquels on remarque Nabil Othmani, le fils d’Othman Baly au chant et aux guitares, mais aussi Tahar Idder aux guitares, Manou Othmani à la basse et Smain Khabou aux percussions, le quartet n’hésitant pas à la demande à faire également appel à quelques invités. Fermement décidés à ne renoncer pour rien au monde à leur culture et aux diverses influences qui leur viennent de leurs racines touarègues, le groupe n’en hésite pas pour autant à faire évoluer son style et à mélanger le folklore saharien et le blues du désert à des choses plus occidentales comme la pop par exemple, histoire de s’ouvrir de nouveaux horizons. Quelques glissades maitrisées du côté du châabi ou encore du reggae finissent de donner à « Amghar In » que l’on peut traduire par « Mon Père » ses véritables lettres de noblesse et d’un « Dlen Manin » à un « Edunia Tigla », on en passe par une version revisitée de « Damaa », un titre du père que le fils s’est approprié, mais aussi par des choses pour le moins surprenantes comme « Identité » que l’on aurait pu mettre sans souci dans le répertoire d’un Sinsemilia et enfin par un lot de chansons bien faites comme « Ana Imanet », « Iherir » ou encore « Takamba ». Les guitares trouvent une couleur à la fois chaude et attirante, la voix n’en finit plus de séduire et c’est porté par une rythmique solide et originale que Nabil Baly inscrit son nouvel effort dans un registre qui ne cherche pas à faire de choix trop discriminant entre world, pop et blues, la réunion de tous les genres donnant de toute façon quelque chose d’encore plus riche et encore plus beau !