Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow BACHIBOUSOUK

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

BACHIBOUSOUK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 06 juillet 2016
 

Le toit du monde
(Y’A Comme Un Lézard Prod. – 2016)  
Durée 56’55 – 15 Titres

http://www.bachibousouk.com   

C’est en partie grâce à une petite annonce que ces quatre énergumènes se sont réunis pour former un groupe en 2008, juste pour le fun au début, et puis plus sérieusement de fil en aiguille, même si sérieux n’est pas forcément le mot qui convient le mieux quand on évoque le joyeux bordel qui règne autour de BachibouSouk. Driguez à la guitare et au chant, JuliO à la basse, Gaud à la batterie et Matthieu au saxophone reviennent enfin aujourd’hui avec un quatrième album, le troisième en studio et le premier depuis leur live paru il y a deux ans, une rondelle de quinze morceaux qui ont été sélectionnés parmi une trentaine de choix possibles et qui se présente tout naturellement comme « Le toit du monde » avec ses titres qui inspirent autant la fête et la joie de vivre que l’amour, l’humour, la douleur, la peine et bien entendu l’engagement sans lequel le quartet n’aurait plus vraiment de raison d’être. Plus abouti que jamais sans pour autant être vraiment moins festif, ce nouvel opus des Picards n’hésite pas à critiquer les politiciens de tous bords voire même à dénoncer le système corrompu avec des titres comme « Afrique », « Ne m’appelez plus » ou encore « Crions sur leur toit » mais s’efforce aussi d’être drôle avec « La poisse » ou « Ça sent le gaz », de défricher de nouveaux territoires avec « Vaudoo » ou « Besoin de personne » et de rassurer les fans les plus anciens avec un hymne comme « Le cirque des Bachi’s ». Des rythmes enjoués mais aussi des passages plus intimistes, des rimes soignées sur des mélodies qui ne le sont pas moins, un petit extrait de « Hasta Siempre » posé au beau milieu de « Plus vite » et un enfin ultime et poignant au revoir lancé sans fausse pudeur à « Manoha », partie avant ses 8 ans croquer la vie à pleine dents sur « Le toit du monde » après quelques longues années de lutte pour rester le plus longtemps possible parmi les siens … On a beau être un BachibouSouk, on n’en reste pas moins un humain et ces quatre-là en sont vraiment, et la plus belle des espèces en plus !