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TERRIE ODABI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 17 juin 2016
 

My blue soul
(Autoproduction – 2016)  
Durée 64’50 – 13 Titres

https://www.facebook.com/Terrie-Odabi-Vocalist-296953356991097/   
 
Elle vient d’Oakland, Californie, et c’est à la force de sa voix et à celle de sa détermination que Terrie Odabi a réussi à se faire connaître plus loin que les clubs de la Bay Area où elle se produit depuis ses seize ans. Formée à la musique classique et au jazz dans les écoles de musique, la chanteuse apprendra aussi énormément sur le tas en accompagnant quelques pointures et c’est aujourd’hui à la tête de son propre groupe qu’elle nous présente son nouvel album, « My Blue Soul », dans lequel elle met beaucoup d’elle-même au travers de onze pièces originales et de deux reprises. Soutenue par quelques grands musiciens parmi lesquels on remarquera forcément le multi-instrumentiste Kid Andersen qui produit au passage l’effort, Terrie Odabi n’a pas grand-chose d’autre à faire que de se laisser porter par des mélodies gorgées de soul et de feeling, des musiques qui lui déroulent le tapis rouge et où sa voix à la fois chaude et rugueuse fait des merveilles à chaque instant en nous dévoilant des trésors qui lui sont inspirés par sa foi bien entendu, mais aussi par son vécu et ses multiples expériences. Des douleurs et des joies, de l’espoir aussi et même quelques hommages, c’est en faisant évoluer son style que Terrie Odabi passe de la soul la plus traditionnelle à quelques morceaux plus blues dans l’âme, dont un titre qu’elle avait spécialement composé pour s participation à l’International Blues Challenge en 2015. On appréciera à leur juste valeur des compositions comme « Gentrification Blues », « Life Is So Good », « I Bet You Think » et ses parties de clavinet ou encore « When You Love Me » pour sa configuration à une voix et deux guitares et « Hold Up The Light » pour son violon et son mellotron et on saluera enfin l’appropriation très intelligente du « Ball & Chain » de Big Mama Thornton et du traditionnel « Wade in The Water » qui donne à l’ouvrage un cachet des plus intéressants. Attention, gros coup de cœur garanti !