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ROBERTO MORBIOLI TRIO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 15 juin 2016
 

Acoustic me
(Phamosa Records – 2016)  
Durée 50’32 – 12 Titres

http://www.robertomorbioli.com
 
Frontman du superbe groupe italien Morblus, Roberto Morbioli est un brillant guitariste doublé d’un excellent chanteur que l’on a également pu croiser sur les routes d’Europe et d’Amérique en compagnie de Big Daddy Wilson ou de Justina Lee Brown … En attendant de très vite revenir sur le devant des bacs avec le nouvel effort de Morblus, l’artiste s’offre une parenthèse en trio et en acoustique pour se faire connaitre un peu plus largement en utilisant d’une autre manière tout le matériel original dont ils dispose après une trentaine d’années de carrière. En une douzaine de chansons enregistrées avec Paolo Legramandi à la basse et Nicolo Taccori à la batterie, Roberto Morbioli brise le moule et nous entraine sans plus d’avertissement dans un univers acoustique plein de saveur où sa guitare et sa voix installent une atmosphère conviviale teintée d’accents partagés entre le blues du delta et un blues plus psychédélique. En fermant un œil, on commence lentement mais surement à dériver vers le Sud des Etats Unis, vers des endroits comme Atlanta ou encore New Orleans et leurs blues métissés, en fermant les deux, c’est du côté de Clarksdale que l’on se retrouve avec des blues très typiques du Delta, ou carrément à Memphis avec des cachets très soul qui ne sont pas pour nous déplaire … Quelques effets de manche et même un titre chanté en Italien pour mieux mettre l’accent sur toutes ses diversités, et on sait qu’elles sont nombreuses, et voilà Roberto Morbioli qui nous en fait voir de toutes les couleurs avec un album où le folk sait aussi s’inviter à l’occasion et où l’auditeur se fait véritablement plaisir avec des « Mother’s House », « I’m In The Blues », « Childhood Memories » et autres « Train To Tyngsborough ». Une guitare vintage ou un résonateur, un micro intelligemment positionné, des mélodies soignées et des orchestrations sans la moindre faute de goût, Roberto Morbioli a tout compris de l’art de proposer un bon album et il ne se prive pas de le faire avec « Acoustic Me ». On aimerait bien le croiser un de ces jours sur les routes de l’hexagone dans cette configuration …