JERRY T. & THE BLACK ALLIGATORS
|
|
|
|
|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
lundi, 13 juin 2016
One last before I go
(Autoproduction
– 2016)
Durée
69’27 – 13 Titres
https://www.facebook.com/jerrytbluesman
Si cette formation yvelinoise n’existe que depuis
l’été 2014, elle a pourtant
déjà pas mal roulé sa bosse et
fréquenté non seulement les salles mais aussi les
studios puisque c’est déjà un
troisième album qu’elle présente
à ses fans juste avant
l’été. Pour ces treize nouvelles
pièces originales, le groupe piloté par le
guitariste et chanteur Jerry T. a su trouver un son mais aussi une
production digne de ce nom et c’est accompagné de
Mr Alex aux guitares, Nicolas Hostiou à la basse, David
Bazemont à la batterie, JP Harmo aux harmonicas et Erick
Jemm’s au saxophone et de quelques invités comme
Fabien Maraget à la batterie, Waldek à
l’harmonica et Ladell McLin à la guitare
qu’il nous emmène vers un blues au sens large du
terme, un blues qui démarre dans le Delta pour
s’en aller vers les Bayous, vers Chicago ou encore vers
l’Europe et prendre à l’occasion
quelques teintes originales venues du rock ou du jazz qui ne manquent
jamais d’intérêt. Du blues au blues rock
et au swamp blues, il n’y a que quelques enjambées
que Jerry T. & The Black Alligators franchissent sans
même crier gare pour nous emmener dans des registres qui
rappellent pêle-mêle Muddy Waters, Gary Moore,
Robert Johnson, Tony Joe White voire même à
l’occasion Deep Purple. On se laissera ainsi prendre au jeu
d’un « Voodoo Love Spell »,
d’un « Bad Depression Blues »,
d’un « Broken Hearted Woman » ou encore
d’un « Johnny And The Devil Blues » avant
de glisser vers trois titres en live dont un superbe « Down
By The Swamp » interprété en compagnie
du guitariste chicagoan Ladell McLin. Un jeu de guitare toujours fort
à propos, une voix parfois un peu nasillarde qui surprend
sans jamais vraiment déranger et des compositions qui
tiennent carrément bien la route, avec « One Last
Before I Go », Jerry T. & The Black Alligators fait
un pas de plus sur la route qui devrait conduite le groupe vers une
reconnaissance amplement méritée. Il y a des
albums qui interpellent immédiatement et d’autres
qui sont fait pour durer, celui-là est de la seconde
catégorie, c’est certain !
|