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THE HITMAN BLUES BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 11 juin 2016
 

The world moves on
(Nerus Records – 2016)  
Durée 63’48 – 13 Titres

http://www.hitmanbluesband.com                  
 
Avec quatre albums dans les bacs plus un live depuis le passage à l’an 2000, les New-Yorkais de The Hitman Blues Band n’ont pas eu le temps de s’ennuyer et c’est en développant un son qui leur est propre qu’ils se sont attachés à composer des titres originaux, cette nouvelle rondelle ne dérogeant pas à la règle puisque si l’on y remarque une reprise, les douze titres restant sont tous des compositions, inédites à ce jour pour sept d’entre elles et réarrangées avec des cuivres pour les cinq autres. Seul maître à bord, Russell ‘‘Hitman’’ Alexander au chant et aux guitares a réuni à ses côtés une équipe de luxe avec Kevin Bents aux claviers, Mike Porter à la basse, Guy LaFountaine à la batterie, Mikey Vitale et Nick Clifford aux saxophones et c’est rejoint à l’occasion par divers guests prestigieux que le bluesman nous transporte dans un répertoire très coloré où l’on sent des sources d’inspiration allant de la soul au blues et du funk au rock, une musique à la charpente bien assise et aux motifs pleins de subtilité. Véritable machine à groover, The Hitman Blues Band ne fait pas dans la demi-mesure et s’efforce à chaque instant de nous faire monter dans les tours avec des mélodies dans lesquelles on sent des influences qui passent très intelligemment par Freddy King, par Bobby Blue Bland, par Joe Cocker, par B.B. King ou même par Isaac Hayes, mais qui sont toujours interprétées d’une manière très actuelle. Rapidement convaincu par le contenu de « The World Moves On », le chaland se régalera du tittle track mais aussi de compositions comme « Bad, Bad Man », « Moving On », « Two Trains Running » ou encore « I’m All About You » avant de terminer le grand tour du propriétaire par un énorme « Hoochie Coochie Man » revu et corrigé à la sauce rhythm’n’blues par un Hitman Blues Band particulièrement en forme. Si vous aimez autant le blues du troisième millénaire que celui du siècle dernier, vous ne pourrez pas passer à côté !