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GASTEROPODES KILLERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 06 juin 2016
 

Now or never
(Gekill Prod – 2016)  
Durée 21’57 – 5 Titres

http://gasteropodes.propagande.org   
 
Il y aura bientôt un quart de siècle que les Gastéropodes Killers arpentent les scènes de France avec leur punk rock mélodique souvent mâtiné de ska ou encore de metal et c’est forts de six albums et de quelques EPs mais aussi de nombre de scènes partagées avec Tagada Jones, Les Sales Majestés, Washington Dead Cats, Les Porte-Mentaux, Parabellum et autres Zabriskie Point que Nath au chant et à la basse, Droopy et Drunk aux guitares et Max à la batterie reviennent juste avant l’été avec ce nouvel EP qui rassemble cinq nouveaux brulots comme toujours très au fait de l’actualité. Enregistré à la maison, « Now Or Never » se paie une tranche de punk bien saignante et vient nous raconter quelques histoires jamais dénuées de sens comme celle de « Poveglia », du nom de cette île de la lagune de Venise au passé pour le moins tumultueux, comme « Bulgarian Dog » et le voyage de ces animaux importés de l’Est de l’Europe ou encore comme « Les Sans-Dents », une mise au point qui interpelle la Présidence sur les conditions de vie actuelles des classes besogneuses … Jamais contents mais toujours lucides, les Gastéropodes Killers dénoncent à tout va mais argumentent et construisent leurs textes pour proposer des chansons à la fois fortes et claires et pour pouvoir revendiquer sans fausse modestie un statut de groupe engagé qui leur va somme toute plutôt bien. Cinq titres de plus, c’est toujours cinq titres de mieux à se mettre dans la platine vous diront les inconditionnels du quartet, mais quand on sait que les Franciliens ont planqué en bonus trois titres live en fin de galette dont un vibrant « Pour qui sonne le glas » dédié à l’ami Schultz parti trop vite, il n’y a plus une seule hésitation à avoir, si vous aimez le punk rock à l’ancienne, cet album, il vous le faut absolument ! A avancer à la manière d’un escargot, on laisse forcément des traces et c’est aussi pour ça qu’on les aime …