Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 05 juin 2016
Rooted in the blues
(Dixiefrog –
Harmonia Mundi – 2016)
Durée
44’37 – 13 Titres
http://www.guyverlinde.com
http://www.bluesweb.com
Il fait partie des artistes les plus en vue de la scène
blues belge qui ne manque pourtant pas de représentants de
grand talent et c’est en se faisant tranquillement mais
durablement une place au soleil au Benelux et en France que Guy
Verlinde qui s’est fait connaitre il y a quelques
année sous le nom de Lightnin’ Guy revient plus en
forme que jamais avec un nouvel album sorti de nulle part, une de ces
galettes improbables qui n’en finissent plus de convaincre.
Arrivée en seulement quelques heures dans l’esprit
de l’artiste, l’idée de faire un album
réunissant des chansons qu’il jouait avec ses
premiers groupes et d’autres qu’il
interprète encore aujourd’hui à la
scène sans jamais les avoir enregistrées a
très vite été
concrétisée et c’est en
réunissant au pied levé quelques-uns de ses amis
que Guy Verlinde a finalisé cet opus en seulement deux
jours, à l’ancienne et sans aucune
pré-production. Accompagné de Richard Van Bergen
aux guitares, Patrick Cuyvers aux claviers, Steven Troch aux
harmonicas, René Stock à la basse et Frederik Van
den Berghe à la batterie, Guy Verlinde laisse sa voix et ses
guitares nous entrainer vers les racines les plus lointaines du blues
et se permet même de faire quelques figures de style en
dérivant à l’aveuglette vers
l’Americana, le folk ou même le reggae pour nous
emmener dans des pièces originales qui interpellent
forcément l’auditeur. Dans son blues plaisir au
sens le plus large du terme, le bluesman belge met une
énorme part de feeling mais aussi beaucoup de talent et
enfin une dose non négligeable de technique dont il use sans
jamais abuser pour que le résultat soit sincère,
spontané et chaleureux à l’instar de
titres comme « Soul Jivin’ », «
Goin’ Down To Missy Sippy » où
l’on remarque la présence de Tiny Legs Tim,
« A Whole Lot Of Lovin’ » et autres
« Let’s Have A Party ». Et comme souvent
avec Guy Verlinde, on se quitte avec un titre plein de saveur,
« Treat Me Right », qui finit de donner
à l’ouvrage un sacré goût de
revenez-y ! Dans les bacs fin mai et sur les routes de France tout
l’été …
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