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KIJOTE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 03 juin 2016
 

Chien errant
(Autoproduction – 2015)  
Durée 32’44 – 10 Titres

http://www.kijote.fr               
 
On l’avait découvert avec son premier EP fin 2012, le revoilà avec un premier album paru à l’automne 2015, un ouvrage à la fois dense et intense sur lequel Damien Ruiz alias Kijoté laisse une fois encore courir ses guitares et virevolter sa voix sur des musiques empreintes de folk, de flamenco et de swing manouche, tout un programme que l’artiste a déjà eu le loisir de dévoiler sur toutes les scènes du Sud-Ouest de l’hexagone en ouvrant pour Délinquantes, Les Vieilles Pies et autres Hurlements D’Léo. Des histoires autobiographiques ou au contraire totalement fantasmées, un accent poussé jusque dans ses derniers retranchements pour se donner un côté latin lover, des chansons en Français et d’autres en Espagnol, une contrebasse pour accentuer le mouvement mais aussi à l’occasion un peu de cajon ou même de guitare électrique, c’est sans jamais faire de plans sur la comète que Kijoté nous présente des compositions dont le rôle social est évident et dont l’engagement n’est pas une simple figure de style opportune mais c’est sans aucune forme de démagogie non plus que l’artiste s’exécute, se mettant dans la peau d’un « Chien errant » pour nous offrir à sa manière des chansons bien senties et co-écrites avec son complice contrebassiste Pierre Montel, des titres comme « A toutes les sauces », « El Gato », « Alma Viajera » ou encore « La guêpe » qui ne sont somme toute que le reflet de toutes les inspirations d’un artiste qui ne manque jamais d’ouvrir non seulement ses yeux mais aussi son cœur. Terminer l’ouvrage avec un enchainement réunissant « Vilaine » et « Bleu Marine » aurait presque quelque chose d’un brin provocateur si le premier des deux morceaux n’était pas au fond de lui une véritable chanson d’amour tandis que le suivant, tout le monde le devine, n’est qu’un pied de nez habile et bien fait à un populisme bon marché. Quand on vous dit que ce gars-là a du caractère !