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COLDRAIN au O’SULLIVANS BACKSTAGE BY THE MILL (75)
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Ecrit par Yann Charles |
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mercredi, 18 mai 2016
COUNTING
DAYS – WAGE WAR – COLDRAIN
O’SULLIVANS
BACKSTAGE BY THE MILL – PARIS (75)
Le 9 mai 2016
http://countingdaysmusic.com/
http://wagewarband.com/
http://www.coldrain-worldwide.com/
Retrouvez toutes les
photos de Yann Charles sur http://www.captured-live.fr/
Remerciements : Anne Lise, Karen, Elodie, le O'Sullivans Backstage By
The Mill.
J'avais déjà eu l'occasion de voir sur
scène les japonais de Coldrain. Leur J-Rock
enflammé m'avait laissé quelques bons souvenirs
lorsqu'ils étaient passés en première
partie de Papa Roach au Trianon à Paris en 2015. Cette fois,
ce sont eux qui sont en tête d'affiche et c'est au
O'Sullivans Backstage By The Mill (oui un peu long !!) qu'ils se sont
produits en ce lundi 9 mai.
Beaucoup de fans étaient déjà depuis
un moment devant l'établissement, et d'autres aussi devant
la porte de la salle, patientant gentiment, en espérant
qu'un ou plusieurs membres du groupe viendraient les voir. Une belle
ambiance que l'on allait retrouver tout au long de la
soirée. Deux groupes étaient également
à l'affiche ce soir-là : Wage War et Counting
Days.
Ce sont ces derniers qui ont débuté les
hostilités avec leur metalcore hyper puissant. Quelques
petits soucis de basse ont bien perturbé un peu le
début de leur show, mais dès que tout cela est
rentré dans l'ordre, on a pu plonger avec eux dans leur
univers musical fort, bruyant et très viril. Ça
bouge beaucoup sur la scène où Thom Debaere, le
chanteur, se démène comme un beau diable, hurlant
ses textes tandis que les guitares et la rythmique envoient du
sévère. Bon, même si c'était
bon, c'est quand même assez répétitif
mais leur set assez court a tout de même
été bien perçu par le public.
Même pas le temps d'aller boire un coup que
déboule (le mot est bien choisi) Wage War. Les
Américains, eux aussi dans un metalcore hyper
racé et costaud, ont lâché les watts
pour faire bouger tous les spectateurs. Pour leur première
en France, ils étaient apparemment très contents
d'être là, et ont partagé avec le
public. Beaucoup de gros son pour des chansons courtes mais
très énergiques. Il faut dire que Briton Bond et
son band c'est du solide. Ça bouge, ça saute et
ça vous remue une salle. Les Floridiens ont parfaitement
rempli leur rôle et c'est une salle chauffée
à blanc qui a accueilli Masato, Y.K.C, Sugi, RxYxO et
Katsuma. Les photographes ont gentiment été
priés de reculer pour laisser la place aux fans, afin qu'ils
vivent au mieux et surtout au plus près de leurs idoles
cette unique date française.
Et c'est vrai qu'ils étaient heureux tous de se retrouver,
artistes comme public. Une vraie communion entre tous. Ça
bouge beaucoup dans la salle, et chacun donne son maximum, sur
scène comme dans la fosse. Toutes les chansons sont reprises
en chœur par tout le monde, et cela donne un show assez
exceptionnel. Debout sur son retour, Masato joue avec les spectateurs,
tandis que derrière lui, ça envoie le feu. Il
faut dire qu'ils assurent bien. Du gros son, de la guitare
saturée, et surtout une énergie de tous les
diables. On parlait de puissance et d'énergie pour les
groupes précédents, et bien là, c'est
encore décuplé.
En tous cas, on a vécu une très belle
soirée, et je pense qu'on les reverra très vite
en France. Car Coldrain a un public qui les suit, qui les aime, et qui
même les adule. Décidément, ce Rock
japonais a un sacré potentiel, et surtout de quoi nous
séduire.
Yann Charles –
mai 2016
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