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HENRIK FREISCHLADER TRIO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 13 mai 2016
 

Openness
(Cable Car Records – 2016)  
Durée 66’54 – 12 Titres

http://www.henrikfreischladertrio.com           
 
Infatigable boulimique de musique, Henrik Freischlader nous revient un peu plus de deux ans après son dernier album studio en date avec un nouvel effort quelque peu différent puisque c’est cette fois en trio qu’il l’a enregistré. Là où il tenait la quasi-totalité des instruments à l’exception des claviers sur « Night Train To Budapest » le chanteur et guitariste allemand a cette fois confié la basse à Alex Grube et la batterie à Carl-Michael Grabinger pour la mise en boite de « Openness », une rondelle qui s’en ressent quelque peu avec une approche certes un peu moins personnelle, et encore, mais aussi et surtout avec une spontanéité accrue et une approche live qui rend l’ouvrage encore plus intéressant. En douze compositions triées sur le volet, Henrik Freischlader nous invite à faire le grand tour de tous les registres dans lesquels il excelle et du blues rock jusqu’aux blues au sens le plus large du terme, de celui de la Côte Ouest jusqu’à celui de Chicago en passant bien évidemment par celui du Sud des Etats Unis, c’est un véritable road trip que nous propose l’artiste en nous emmenant une grosse heure durant vers des territoires où l’on remarque tantôt un « Early Morning Blues », un « Master Plan » ou un « Today I’m Gonna Change » et d’autres fois un « Lord Have Mercy », un « Never Really Left You » ou encore un « High Expectations ». Détenteur d’un style à la fois plein de virtuosité et de feeling, Henrik Freischlader séduit non seulement par la qualité et la précision de son toucher de frettes mais aussi de plus en plus par le grain d’une voix qui ne fait que s’affirmer avec le temps. Rien de bien surprenant dès lors que ce qu’il est capable de proposer avec ingéniosité sur ses albums se retrouve magnifié dès lors que le guitariste le transpose à la scène. Reste à espérer que les routes du blues le ramènent vers nous et qu’il se fasse un peu moins rare en France à l’avenir …