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Ecrit par Yann Charles |
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samedi, 30 avril 2016
HOPES
OF FREEDOM
https://www.facebook.com/hopesoffreedom/
Remerciements : Roger (Replica Promotion)
Hopes Of Freedom comme son nom ne l'indique pas est un groupe
français de power folk metal. Rien que ça
déjà nous a incité à en
savoir plus sur ces Normands qui mélangent folk et power
metal, le tout dans un univers « Total Fantasy »
où se côtoient dragons, dieux et humains. Et c'est
Lucas Lambert, chanteur et guitariste du groupe, qui nous a fait
pénétrer dans ce monde.
Lucas, bonjour, pourriez-vous
vous présenter pour nos lecteurs de Zicazic ?
Pour faire très concis, Hopes Of Freedom est un groupe de
power folk metal. Nous mélangeons le power metal, le metal
speed et mélodique à des influences folk et
celtiques.
Parlez-nous du groupe,
pourquoi ce nom ? D'où venez-vous, comment s'est-il
formé ?
Le groupe est né fin 2007 en Normandie autour de
Clément Simon (qui a quitté le groupe depuis) et
moi-même. Très vite, l'idée a
été de monter notre univers autour du power folk
metal. Pour ce qui est du nom, dès le début, nous
voulions que l'univers du groupe soit fun et positif. C'est pour
ça que nous sommes partis sur ce nom Hopes Of Freedom qui
mélange deux notions extrêmement positives,
l'espoir et la liberté. Deux termes qui donnent envie de
rêver à tout le monde.
On va parler de votre
album, « Burning Skyfall » ? Pourquoi ce titre ?
Alors « Burning Skyfall » fait directement
référence à l'histoire
racontée dans l'album, il fait
référence au combat entre les dieux et les
humains. Le premier album racontait l'histoire d'un homme qui sortait
d'un régime tyrannique et qui était
appelé par une voix mystérieuse pour
délivrer l'humanité des anciens dieux. Pour cet
album, nous avons décidé de continuer
à grossir cet univers, mais plutôt
qu'écrire juste une suite, ce qui n'aurait pas
été très original, nous avons
préféré raconter ce qui passe avant
l'album « Hopes of Freedom ». L'album «
Burning Skyfall » parle donc de cette fameuse voix
mystérieuse qui n'était autrefois pas
très loin de ceux qui deviendront les cruels anciens dieux.
Dans les albums
précédents on flirtait avec un univers
« fantasy ». Qu'en est-il pour ce dernier ?
On est complètement dans la fantasy encore une fois. Des
dragons, des humains en guerre contre des dieux, de la magie, oui on
est en plein dans la fantasy !
« Burning
Skyfall » semble être l'album de la
maturité pour vous avec une évolution musicale
qui tend plus vers le heavy rock que le folk metal comme on vous
décrit sur votre page Facebook ?
C'est quelque chose de très inconscient. Quand nous avons
commencé à parler du deuxième album,
le seul mot d'ordre que nous nous sommes donné,
c'était de pousser encore plus loin le concept du premier
album et de rester dans la même veine musicale. Pas
d'être plus folk, plus heavy, plus rapide, plus lent.
Après, nous avons forcément
évolué entre temps et comme nous composons de
manière très individuelle, notre état
d'esprit du moment influe énormément sur la
composition. Pour ma part, au moment d'attaquer la compo des nouveaux
morceaux, j'avais envie de riffs un peu lourds, un peu metal. C'est
comme ça qu'est né « New Dawn
» par exemple, le premier morceau de cet album qui a
été composé.
Est-ce qu'on peut
considérer « Burning Skyfall » comme un
concept album ou chaque morceau peut s'écouter seul ?
On peut carrément le considérer comme un concept
album ! Déjà par sa narration, les morceaux sont
tous des chapitres d'une histoire qui se déroule sur l'album
et pour sa construction un peu cinématographique, une
scène d'ouverture au début, une grosse
scène d'action à la fin. Et pour aller au bout
des choses, je vous conseille d'écouter les deux albums dans
l'ordre de la narration : « Burning Skyfall » puis
« Hopes of Freedom » !!!
Une grosse influence
celte, on le sent immédiatement, dès les
premières mesures, quelles sont vos
références musicales ?
J'ai toujours beaucoup aimé le trad et la musique celtique,
mon père ayant joué dans un groupe de musique
trad. J'aime aussi beaucoup toutes les variantes de la musique celtique
que ce soit dans le rock (Merzhin, Soldat Louis) ou dans le metal
(Korpiklaani, Finntroll). Je trouve que le celtique se marie
très bien au son saturé et nous avons vraiment
voulu faire ça à fond et assumer ce
mélange au power metal.
Qu'est-ce qui vous a
inspiré pour les textes cet album ?
Pour les textes, nous sommes très inspirés par
« l'heroic fantasy » au sens large du terme, que ce
soit dans la littérature, le cinéma, les jeux
vidéo, etc. « Le Trône de Fer
», « Le Seigneur des Anneaux »,
« The Witcher », trois sagas parmi tant d'autres
qui nous inspirent. En fait, plus que des sagas, c'est plus cette
évasion dans un monde imaginaire qui m'a toujours fait
rêver.
Comment se passent les
compos, qui fait quoi en fait ?
Pour la compo, nous avons vraiment une manière
très individuelle de faire. Thibaut a apporté
deux compos pour l'album et je me suis occupé du reste mais
nous fonctionnons de la même manière. Nous
travaillons individuellement sur les morceaux chez nous dans notre coin
et nous composons un morceau entier avec toutes les parties guitare,
basse, batterie et chant (sans paroles). A partir de là,
nous envoyons à tout le monde sa partie à jouer
et nous montons en répète une première
version complète du morceau. Une fois que celui-ci est au
point, nous revenons sur le morceau en groupe pour l'adapter aux
idées de chacun, ce n'est pas toujours le moment le plus
simple car c'est toujours le moment où l'égo doit
se mettre au placard pour le bien de la cause. C'est donc en
général la partie la plus houleuse mais
jusqu'ici, nous ne nous sommes pas encore tapés dessus,
c'est plutôt bon signe (rires). A partir de là,
nous regardons avec Loris les chapitres que nous avons
préparés pour l'histoire, nous en choisissons un
puis écrivons les paroles sur les lignes de chant
pré-écrites. La dernière
étape se fait encore une fois à la maison, il me
reste à composer toutes les orchestrations et l'arrangement
des chœurs. Ce sont les touches finales.
Combien de temps pour
écrire, composer et enregistrer cet album ?
Nous avons sorti « Hopes of Freedom » en
décembre 2012, nous avons commencé à
travailler sur les nouveaux morceaux fin 2013, début 2014.
Il nous a fallu un an pour vraiment remettre le couvert.
L'enregistrement avec Franck Dhotel s'est déroulé
sur juillet/août 2015, Franck a mixé et
masterisé jusqu'en décembre 2015 et nous avons
sorti l'album en janvier 2016. Donc il y a eu deux ans de boulot.
Quand vous composez, vous
pensez live ?
Pas du tout ! L'idée est justement d'avoir des morceaux
très riches, que ce soit sur les thèmes de
guitare qui sont doublés, triplés
quadruplés, harmonisés, les chœurs de
plusieurs dizaines de voix, l'orchestre ... Non, le but est vraiment
d'avoir un morceau qui sonne le mieux sur album. Et ensuite, nous
essayons de retranscrire tout ça en live en adaptant ce qui
doit être adapté, nous choisissons ce qui ne doit
surtout pas être enlevés, mais les gars font tous
des chœurs pour apporter une masse vocale et nous envoyons
l'orchestre en sample via un ordi que Clément (batterie)
déclenche.
Qui a eu
l'idée de la cover de l'album ou des covers des albums ?
Comme nous écrivons l'histoire avec Loris, nous avons
réfléchi ensemble sur cette cover. Pour
« Hopes of Freedom », j'avais
déjà l'idée de la couv en
tête depuis très longtemps mais ce
n'était pas du tout le cas pour « Burning Skyfall
», nous avons donc réfléchi ensemble,
nous avons essayé pas mal de petites choses et quand nous
sommes tombés d'accord sur cette vision du village
ravagé par les boules de feu, nous avons envoyé
tout ça avec toutes nos indications à Alexandre
Chaigne (qui avait travaillé avec nous sur le premier album)
et son talent a fait le reste.
Deux ou trois mots pour
définir Hopes Of Freedom ?
Fun, épique, mélodique.
Dernière
question : quel est le dernier album que vous avez
écouté, à part le vôtre ?
Ces temps-ci, j'écoute « Skyworld » de
Two Steps From Hell, un duo de compositeurs dans une
esthétique musique de film. Très très
épique !!
Propos recueillis par
Yann Charles
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