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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 02 mai 2016
C’est la fin
…
(Axe Killer –
FGL Productions – 2016)
Durée
50’42 – 10 Titres
https://www.facebook.com/oceanlegroupe
Quatre décennies après ses premiers
ébats, Ocean reste dans la mémoire des fans
français de rock et de hard rock comme une des formations
incontournables de la vague des eighties au même titre que
Trust, Warning et quelques autres issues du même tonneau et
c’est au travers de ses quatre albums mais aussi de ses
tournées en compagnie d’AC/DC ou d’Iron
Maiden que le quartet piloté par le guitariste Georges
Bodossian a conquis ses galons de maréchal,
répondant à chaque fois aux attentes
d’une assistance touchée par son chant en
Français et par ses riffs tirés à
quatre épingles. De salles en festivals mais aussi de
collaborations en ruptures, Ocean aura un temps caressé
l’espoir d’un retour en forme à
l’aube des années 2000 mais le
décès en 2004 de son chanteur, Robert Belmonte,
aura finalement eu raison d’un groupe que l’on ne
retrouvera plus dans les bacs qu’en coffrets et autres
compilations et de temps à autres sur scène lors
de rendez-vous épisodiques. Le retour en 2015 du bassiste
Noël Alberola aux côtés du batteur Alain
Gouillard ressuscitera la rythmique culte du quartet et c’est
porté par la voix de Stef Reb qu’Ocean remet
très intelligemment le couvert en 2016 avec ce nouvel opus,
« C’est la fin … », que
l’on espère non prémonitoire pour ce
qui est de l’avenir du groupe. Au menu, une dizaine de
compositions quelques peu datées du jour de ponte mais
majoritairement réussies, des titres qui nous renvoient sans
ménagement vers un temps que les moins de vingt ans
connaissent plutôt bien si l’on en juge par le
phénomène revival qui s’est
emparé de la scène rock hexagonale. Quelques
hymnes en puissance, « La Haine », «
Fidèle à son nom », «
Instinct animal » ou encore « La mort
rôde autour de nous », une belle
débauche d’énergie aussi,
c’est avec une tartine qui ne manque pas
d’intérêt qu’Ocean scelle ses
retrouvailles avec un public qui aura à cœur,
espérons-le, de retenir le groupe sur scène aussi
longtemps que possible ! Avis aux amateurs …
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