Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 30 avril 2016
The moon goes boom
– Live in London
(Autoproduction
– 2015)
Durée
76’45 – 13 Titres
http://www.theboomband.co.uk
Groupe de scène avant tout, The Boom Band a vu le jour en
mars 2014 sur les planches du Half Moon à Putney, en proche
banlieue de Londres, et c’est autour de quatre prestigieux
guitaristes que le combo s’est
développé, Jon Amor (The Hoax), Marcus Bonfanti
(Ten Years After), la star du cricket Mark Butcher et Matt Taylor
(Snowy White, The Motives) accompagnés du
claviériste Paddy Milner (Tom Jones, Jack Bruce), du
bassiste Jon Noyce (Gary Moore, Jethro Tull) et du batteur Evan Jenkins
(Neil Cowley Trio, Matt Schofield) ayant eu à cœur
de se faire remarquer en live autant que faire se peut après
la sortie de leur premier effort studio et ayant eu la chance de se
produire un peu partout dans le Royaume Uni, des salles
jusqu’aux festivals, mais aussi dans le reste de
l’Europe avec entre autres un passage remarqué au
Moulin Blues au Pays Bas. Revenus sur les terres de son premier
méfait, The Boom Band se fendait début septembre
2015 de l’enregistrement de son premier album live au Half
Moon et faisait de son mieux pour mettre dedans des compositions de
chacun de ses membres mais aussi quelques titres empruntés
à différentes idoles comme Gov’t Mule,
Al Green, Steve Winwood, Lightnin’ Slim ou encore Huey
‘Piano’ Smith. Entre blues, country et rock
sudiste, on se promène dans un répertoire bien
pensé qui sait tirer au mieux parti de ses multiples
guitares et de ses différentes voix mais aussi de ses
claviers pour nous servir de fort belle manière un cocktail
des plus réussi, mélange parfait
d’énergie, de délicatesse et de
subtilité dans lequel on remarquera forcément des
« Diamonds In The Rust », « Moonshine
», « When You Come Home », «
I’m A Ram » et autres « We Can Work
Together ». On aurait pu craindre la présence de
trop de guitares mais quand bien même on ne les distingue pas
toutes parfaitement tout le temps, elles apportent chacune leur pierre
à un édifice qui tient définitivement
bien la route et ce n’est pas nous qui nous en plaindrons. A
quand un concert en France ?
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