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BAIN DE BLUES 2016 (2/2) pdf print E-mail
Ecrit par Alain Hiot  
dimanche, 01 mai 2016
 

FESTIVAL BAIN DE BLUES 2/2
SALLE DE BAIN – BAIN-DE-BRETAGNE (35)  
Le 23 avril 2016

http://www.baindeblues.com/
http://fulltags.fr/
http://kejguitarsbox.e-monsite.com/
http://www.virguleprod.com/vicious-steel/
https://www.facebook.com/TheOfficialJJThames/?fref=ts
https://www.facebook.com/profile.php?id=100004229047331
http://www.frenchbluesexplosion.com/
http://victordoors.wix.com/victorpuertas#!bands/cfw5
http://www.henriherbertmusic.com/

Retrouvez toutes les photos d'Alain Hiot sur http://alain-hiot.com/category/live-2016/

Remerciements : Patrick, Sylvie, Thierry et tous les bénévoles du festival.

Pour cette seconde journée du 10ème anniversaire du festival Bain de Blues, un "Blues Garden" avait été organisé en substitution au traditionnel "Blues dans les Bars" des années précédentes. L'on a pu ainsi y découvrir l'exposition de cigar-box de Jacques Corre, qui a fait fabriquer leur propres instruments à plusieurs enfants qui ont eu ensuite le plaisir de repartir avec le Diddley Bow qu'ils venaient eux-mêmes de construire.

Trois mini concerts étaient aussi prévus au programme avec un tout nouveau duo Nantais, Lil' Tom & Jak, le très respecté Thierry Anquetil, et enfin le groupe Full Tags qui avait assuré les inter-scènes l'an dernier, tandis que Pedro Sabater effectuait bon nombre d'interviews pour son émission sur Radio Laser.

Deux autres expositions étaient visibles également sur le site du festival avec quelques montgolfières et une jeune peintre locale. Malheureusement le temps très frisquet a sans doute découragé pas mal de monde, et avec ce côté très aléatoire de la météo l'on peut raisonnablement penser que l'on reviendra probablement à la formule dans les bars l'année prochaine.

En soirée les inter-scènes étaient assurés cette fois par un groupe venu du Nord de la France, Nash & The Delaware, un quatuor qui va mettre une belle énergie sur la petite scène du festival. Et il en fallait pour jouer derrière les pointures de cette soirée qui ont tout déchiré sur la scène principale ! Pari gagné pour Franck Nash et ses compères à qui l'on souhaite une très longue route et que j'espère bien retrouver rapidement sur d'autres festivals.

Place aux Vicious Steel, un énorme coup de cœur pour moi depuis que je les ai vus la première fois en 2014 ! L'arrivée d'Antoine Delavaud, qui a pris la suite de Tim Coiffet parti vers d'autres aventures, ouvre de nouvelles possibilités au duo en terme de richesse rythmique, l'apport de la batterie étant un plus non négligeable. Mais le plus important est l'esprit et l'originalité de cette formation que j'aurai un énorme plaisir à retrouver de nouveau cet été sur deux autres festivals, et que je recommande le plus fermement à aller voir et écouter sur scène pour passer à coup sûr un moment jubilatoire !

Autre coup de cœur, plus récent celui-ci puisqu'il date du dernier Bagnols Blues Festival où je l'ai découverte, JJ Thames et son band de musiciens hexagonaux qui assurent "grave" comme on dit, et qui a remplacé au pied levé Big James, initialement programmé mais malheureusement souffrant. Quel charisme, quelle présence sur scène et quel talent ! En plus d'être une interprète incroyable, JJ Thames est une d'une gentillesse qui n'a d'égal que ses capacités vocales, et qui n'a pas eu les poils hérissés jusqu'au plafond à l'écoute de sa version d'Etta James de « I'd Rather Go Blind » devait certainement souffrir d'une otite prononcée ! Aussi intense que la version de Beth Hart celle de JJ Thames a retourné toute la salle, et moi je dis tout simplement BRAVO, MERCI et j'espère revoir tout ce joli monde le plus vite possible !

Une diva succède à une autre puisqu'après JJ Thames voici que je découvre une autre interprète incroyable en la personne de Sandra Hall. Accompagnée elle aussi par une bande de musiciens Toulousains qui envoie le bois, les French Blues Explosion, et par Victor Puertas au piano, elle nous a offert un show qui restera dans les mémoires. Quelques anecdotes viendront ponctuer ce set, dont l'affirmation qu'une partie du méga standard « The Dock of the Bay » aurait été écrit sur la table de cuisine de sa grand-mère, et elle finira par une reprise fabuleuse d'un autre tube planétaire, le « Proud Mary » d'Ike & Tina Turner sur lequel elle va faire monter plusieurs personnes sur scène pour danser. Grosse ambiance en cette fin de soirée, et décidément les femmes du Blues en ont sous le pied, fussent-ils chaussés de talons TRES hauts comme ceux de JJ Thames !

Pour terminer en beauté c'est un trio qui a refermé cette dixième édition, Henri Herbert. Présenté comme un groupe de Boogie je suis resté un peu sur ma faim quant au nombre de titres s'y référant interprétés ce soir. Mais une chose que l'on ne peut pas retirer à Henri Herbert est une énergie à toute épreuve et un set sur lequel il s'est donné sans compter. Un immense MERCI à tous les organisateurs et bénévoles de ce merveilleux festival qui possède une très belle âme et où il fait vraiment très bon venir. Une mention toute particulière également aux techniciens qui nous concocté un son aux petits oignons et des supers lumières qui, en plus de satisfaire les éternels râleurs photographes comme moi, ont bien mis en valeur les artistes tout au long de ces deux soirées, à l'exception peut-être des batteurs restés trop souvent dans l'obscurité, et de la petite scène peu lumineuse et éclairée uniquement en bleu ou en rouge. Rendez-vous est donc déjà pris pour l'édition 2017, et pour celles et ceux qui ne connaitraient pas encore ce festival il n'y a qu'un seul conseil à donner : Venez-y !

Alain Hiot – avril 2016