Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow WELLBAD

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

WELLBAD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 29 avril 2016
 

Judgement days
(Blue Central Records – Membran – 2016)  
Durée 43’35 – 11 Titres

http://www.wellbad.de               
 
Arrivée à la troisième place lors du dernier European Blues Challenge en Italie, WellBad est une formation germanique emmenée par le chanteur, songwriter et multi-instrumentiste Daniel Welbat qui proposera son deuxième album au public à la fin du mois de mai prochain. Accompagné de Simon Andresen aux claviers, Victor Schüttfort aux e-guitars, Stefan Reich à la basse et Sebastian Meyer à la batterie mais aussi épisodiquement par des cuivres et divers arrangements, le frontman nous dévoile avec « Judgement Days » un album particulièrement intimiste et chargé en émotion, une de ces rondelles qui en appellent à un nombre considérable d’instruments pour en arriver à proposer quelque chose qui sort des sentiers trop bien battus du blues et qui passe de l’acoustique à l’électrique voire même à l’électronique avec un réel savoir-faire et une classe hors du commun. Abordées chacune à la manière d’une pièce indépendante, les compositions multiplient les colorations et les influences et c’est avec une certaine singularité que le groupe de Hambourg nous sert un blues désacralisé et installé à quelques pas des douze mesures traditionnelles pour mettre en avant un style qui s’appuie de manière ingénieuse sur les accords mineurs et qui use sans retenue des tournures psychédéliques pour nous proposer une musique qui va de Tom Waits à Ennio Morricone en passant par Eric Bibb mais aussi Johnny Cash ou encore Willie Dixon. A l’heure du jugement dernier, on retiendra des compositions hallucinées et savoureuses comme « A Little Pain », « Three Legged Dog », « One Kiss Too Late », « Talking French » ou encore « Don’t Go Back To The Coal Mine » qui mettent l’accent sur l’ambigüité et la dualité d’un groupe qui a sa place sur l’échiquier international et qui entend bien le faire savoir. Une belle découverte !