Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 13 avril 2016
Pompidou
(Head – La
Baleine – 2016)
Durée
42’20 – 12 Titres
http://www.wearevox.com
Après deux EP qui lui ont été plus que
profitables puisque le groupe a eu le privilège
d’ouvrir pour Johnny Hallyday, Jacques Higelin ou encore les
BellRays, Vox revient cette fois sur le devant de la scène
avec un premier album explosif à souhait, une
déflagration provoquée par la surpuissante
Mélodie Pastor au chant et aux claviers et soutenue par
Vincent Ferraris aux guitares, Rajanneesh Dwivedi à la basse
et Samuel Devauchelle à la batterie. Pour les
Montpelliérains, l’idée de
départ de cet opus était de surfer sur une vague
qu’ils ont eux-mêmes levée en proposant
des sons posés quelque part entre le rock, le punk, le metal
et même le blues garage et en créant un mouvement
continu autour d’une vocaliste qui mélange avec un
phénoménal talent des relents qui vont
d’Izia jusqu’à Joan Jett en passant par
Nina Hagen, rien que ça. En moins de trois quarts
d’heure, Vox souffle donc alternativement le chaud, le
très chaud et le bouillant en envoyant dans la platine des
bombes à retardement dans le genre de « Sexy Beat
», « Heavy Blues », « I Love
Myself », « Animal », « My
Stuff » et autres « Broken Heel »,
prenant à peine le temps de reprendre son souffle entre les
hymnes et déversant à débit constant
un flot de riffs saignants et de lyrics partagés entre rage
de vaincre et hargne positive. L’énergie du metal,
la détermination punk et la constance du rock,
c’est en trouvant un parfait équilibre entre
toutes ses envies de musique que Vox nous propose « Pompidou
», un premier album qui devrait faire date et pas seulement
parce qu’il se termine par l’excellent et
dévastateur « Put In Love »
chanté avec beaucoup de savoir-faire en Russe …
La déferlante rock de l’année !
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