Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow ITHAK

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ITHAK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 30 mars 2016
 

Black Nazar Corporation
(BZZZ Records – La Baleine – 2016)  
Durée 32’26 – 6 Titres

http://ithak.band           
 
Dix ans d’existence et de tournées ou encore la sortie d’un premier album en 2012 n’auront pas suffi à mettre une étiquette définitive sur la musique d’Ithak, formation inclassable s’il en est qui sait tirer profit de la personnalité étrange de son frontman, Seb el Zin, chanteur et multi-instrumentiste polyglotte mais aussi et surtout poète et compositeur attitré du projet. Accompagné cette fois de Stéphane Gasquet aux claviers, Antoine Viard au sax baryton et Thomas Ballarini à la batterie mais aussi d’une foule d’invités, le chef d’orchestre du vaisseau fantôme tente une fois encore la fusion ultime en s’inspirant de ses racines rock bien entendu, mais aussi et surtout de ses voyages en Turquie et au Moyen Orient d’où il a rapporté des couleurs chaudes et des accents colorés. Dans une sorte de melting pot surprenant au possible mais tellement réjouissant, Ithak nous propose une création qui fait spontanément penser au free jazz, mais en lui apportant une dimension installée aux contreforts du post-punk et de l’electro-pop, avec bien évidemment une grosse part de racines orientales et au moins autant de cachets psychédéliques auxquels résister est totalement impossible. Des textes en Français, en Anglais ou en Arabe, des mélodies qui se promènent entre les Young Gods et le Floyd, de « Kaaba Moonlight » à « Love And The Capillar Jungle » en passant par « Totem », « El Mektoub » ou « Je Fly », c’est une sorte de douche écossaise qui s’abat sur un auditoire aussi médusé que conquis par tant d’ingéniosité, de maestria et enfin d’audace. Ne dites pas que vous n’aimez pas avant d’avoir écouté, vous le regretteriez à coup sûr !