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KING SIZE SLIM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 24 mars 2016
 

Chukka Chukka
(TreeHouse44 – 2016)  
Durée 38’16 – 11 Titres

http://www.kingsizeslim.com    
         
Acclamé dès la sortie de « Milk Drunk », son premier album paru en 2014, Toby Barelli que l’on croise à la scène sous le nom de  King Size Slim a rapidement été reconnu dans tout le Royaume Uni mais aussi plus largement en Europe, remportant différents awards dans la foulée de quatre années passées sur la route à entrouvrir son blues le plus largement possible sur d’autres genres comme le reggae, la folk, la soul voire même le hip hop … Créateur d’un son qui lui est propre, l’artiste traine ses résonateurs, cigar box et autres percussions partout où l’on a envie de le voir et c’est cette fois non plus en one man band mais accompagné de Carlos Fortin aux basses, percussions et chœurs et de James Gulliver à la batterie et aux chœurs mais aussi de Mike Thorne venu poser épisodiquement divers instruments et d’une chorale invitée sur l’ultime titre aux cachets gospel de l’opus que King Size Slim nous dévoile pour le printemps un second album appelé à faire des vagues dans le paysage blues actuel. Quand les relents d’un blues venu de Grande Bretagne se teintent des couleurs du Sud des Etats Unis mais aussi des Iles en général et des Caraïbes en particulier, c’est toute la palette artistique d’un musicien au spectre très large que l’on entrevoit au travers de onze compositions pleines de richesse, des titres comme « (This Train Gonna) Chukka Chukka », « I Can Roll My Own », « Left Right Left », « Fire To The Stone » ou encore « Long Lonely Time » ne manquant jamais une bonne occasion d’installer une pointe d’allégresse ou au contraire un doigt de mélancolie mais aussi de temps en temps des ambiances plus habitées, comme si la musique vaudou s’invitait sans crier gare à rejoindre tout le monde sur ce terreau particulièrement fertile qu’est « Chukka Chukka » … Un sacré personnage capable de proposer une musique qui n’est pas sans rappeler celle que nous distillait le regretté Bob Brozman. A consommer sans modération donc !