|
|
|
|
|
| CROSSFAITH au TRABENDO (75)
|
|
|
|
|
|
Ecrit par Yann Charles |
|
|
|
jeudi, 17 mars 2016
THE
ONE HUNDRED – CROSSFAITH
LE TRABENDO –
PARIS (75)
Le 14 mars 2016
https://www.facebook.com/theonehundredband/
http://www.crossfaith.jp/
Remerciements: Karen (Veryshow), Roger (Replica Promotion), Le Trabendo.
Je n'avais jamais eu l'occasion d'aller voir sur scène un
groupe de metal japonais. Il faut dire qu'ils ont la
réputation de faire le show lors de leurs concerts, et quand
j'ai vu que Crossfaith, un des fers de lance du metal nippon se
produisait au Trabendo, j'ai pensé que ce serait la bonne
occasion. Musicalement aussi, j'allais découvrir un style
que je ne connais pas vraiment, l'electro-metal, hardcore.
Le Trabendo frétille de jeunes gens impatients de voir leur
groupe préféré fouler les planches,
mais avant eux, ce sont les Anglais de The One Hundred qui sont en
charge de chauffer (en est-il vraiment besoin) la salle. Ils y
parviennent fort bien avec leur metalcore bien puissant, un
mélange explosif de fusion, de grosses guitares et de rap.
L'excellent chanteur Jacob Field envoie du très lourd.
Devant ça bouge beaucoup, ça saute, ça
pogote, bref c'est la grosse grosse ambiance. Un très bon
set d'une quarantaine de minutes qui vous laisse un sacré
goût de "reviens-y". Donc un groupe à suivre de
près et qu'il faudra voir encore une fois sur les planches.
Une petite pause, le temps de la mise en place du plateau, et
voilà Crossfaith qui déboule sur la
scène. Pas de temps mort pour eux, ils envoient le bois
d'entrée de jeu. Ouf, quelle grosse claque dès le
début du show. Ça bouge comme des furieux dans la
fosse. Kenta Koie, le chanteur, malgré une petite forme et
une voix qu'il a mis au repos toute la journée, envoie du
très bon.
Sur la scène, les musiciens sont aussi là pour
faire le spectacle. Le bassiste Hiroki Ikegawa est un vrai
régal pour les yeux, et pour celui qui aime voir les mecs se
bouger sur les planches. Autant dire qu'ils ne font pas semblant. En
parlant de show, Tatsuya Amano à la batterie n'est pas en
reste, et il tape sur ses fûts comme un vrai furax.
Peut-être un petit peu plus en retrait, Kazuki Takemura
à la guitare, et Terufumi Tamano pour les sons
électroniques … Mais bon, une belle
cohésion, beaucoup de puissance et d'énergie,
autant dire qu'il ne fallait pas oublier ses bouchons, car les oreilles
ont pris chers !
Décidément le metal japonais a vraiment tout pour
plaire. Puissance, ça je l'ai déjà
dit, mais surtout un vrai sens du show, des mecs qui transpirent sur la
scène et surtout qui se donnent à fond. C'est
sûr, c'est carré, c'est bien en place, tout est
parfaitement maîtrisé, peut-être trop,
mais en tous cas tous ceux qui étaient là ce soir
ont vécu un excellent concert et surtout ont
passé, comme moi, un très bon moment.
Yann Charles –
mars 2016
|
|
|
|
