Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 18 mars 2016
Fuck the hell yeah!
(Yotanka –
2016)
Durée
43’08 – 12 Titres
http://www.robertlemagnifique.com
https://www.facebook.com/robertlemagnifiqueofficial/
Il est bassiste mais aussi producteur et compositeur de musique
électronique et après trois albums personnels
mais aussi quelques collaborations, revoilà Robert Le
Magnifique sur le devant de la scène avec un nouvel effort
pour lequel il a multiplié les expériences,
créant cette fois ses sons avec des objets aussi improbables
qu’une agrafeuse, un bout de bois qui tombe, une boite
à musique ou encore une scie … Vous ajoutez
quelques samples venus de vieux vinyles ou encore d’un
répondeur téléphonique, des tubes en
acier sur lesquels l’artiste tape et vous voilà
avec un album d’electro pour le moins artisanal, une de ces
rondelles que l’on se passe dans tous les sens à
la recherche d’un fil conducteur et où
l’on entend ou croit entendre quelque chose que
l’on connait, sans parfois vraiment pouvoir le reconnaitre et
l’identifier. Dans ce capharnaüm
electro-funky-hip-hop qu’est « Fuck The Hell Yeah!
», on prendra donc un certain plaisir à se faire
bousculer par un beat inattendu, par un groove spontané
rencontré au détour de « The Good Old
Days », « Cinq Minutes », « Le
Bar des Amis », « Deux Dix Treize » ou
encore « R.O.A.D. » avant de finir de se convaincre
que ce qui est le plus impressionnant avec cet album, c’est
le sentiment de vide qu’il crée autour de
l’auditeur, un vide paradoxalement plein de choses, de sons,
de nuances, de sensations … Ça ne
s’explique pas vraiment, le mieux restant finalement de se
faire une idée par soi-même de tout ce que Robert
Le Magnifique est capable d’apporter à la musique
avec somme toute très peu de choses … Dans les
bacs le 1er avril !
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