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MAKJA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 13 mars 2016
 

Un camp
(Autoproduction – 2016)  
Durée 19’12 – 4 Titres

http://www.makja.com        
 
Il a partagé pendant une dizaine d’années son amour des mots avec le public d’Aquitaine avant de rencontrer en 2013 une équipe de musiciens venue de divers horizons, une bonne raison pour Kalam Makja d’habiller ses textes de belles mélodies et d’aller les offrir aux foules sous son seul patronyme dont la phonétique évoque le maquis en langue Corse … A l’arrivée, ce n’est pas un album qui verra le jour mais une série de trois EP, un triptyque dont le premier acte voit le jour aujourd’hui, juste avant le printemps, en nous dévoilant quatre chansons qui ne peuvent laisser insensible, des morceaux sur lesquels on remarque trois batteurs différents, Rémy Dever, Fred Girard et Nicolas Girardi, mais aussi la guitare de Raphaël Raymond, les basses et violoncelles de Xavier Barthaburu et enfin le violon de Solène Pougnet. Un chant puissant d’une théâtralité qui force le respect, des textes qui interpellent en parlant sans langue de bois de sujets graves, de véritables mélodies qui se veulent parfois oppressantes, parfois plus légères, plus on avance en suivant les « Décédé », « Seule » et autres « Wake Up », plus on ressent la force de caractère d’un artiste qui ne fait aucune concession et qui va exactement là où il en a envie, quitte à brusquer un peu l’auditeur, voire même à le choquer avec un mot un peu fort, une phrase un peu trop directe … Et pourtant, une fois que l’on a fait plusieurs rotations autour d’« Un camp », plus on se dit que Makja a fait le bon choix, celui de la sincérité et de la franchise, celui qui lui permet de regarder son public dans les yeux quand il s’adresse à lui ! La force de conviction d’un Ferré ou d’un Ferrat, la fougue des Têtes Raides ou de Noir Désir … Voilà une formule qui ne devrait pas avoir trop de mal à trouver le route de la reconnaissance et c’est très bien ainsi !