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BLACKBURN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 06 mars 2016
 

Brothers in this world
(Electro-Fi Records – Productions ZEB – 2015)  
Durée 56’16 – 14 Titres

http://www.blackburnbrothersmusic.com/
         
Si le nom de Blackburn a été popularisé par Bobby Dean Blackburn, un artiste de rhythm’n’blues originaire de Toronto qui a contribué aux grandes heures du genre mais aussi de la scène canadienne pendant plus de trente ans, ce sont aujourd’hui ses quatre fils qui portent fièrement son héritage en évoluant dans un registre où l’on croise autant de soul que de funk avec en prime une touche de blues et de jazz et enfin quelques relents de gospel attrapés jadis sur les bancs de l’église. Duane au chant, Brooke à la guitare, Cory à la batterie et enfin Robert qui participe aux harmonies vocales et à la composition, il fallait bien un regard extérieur pour que cette fratrie s’équilibre au mieux et c’est en confiant la basse à Andrew Stewart que les Blackburn l’ont trouvé. Un premier album en 2009, une participation à l’International Blues Challenge à Memphis en 2010 et un premier Maple Blues Award la même année, le groupe n’a pas chômé depuis lors et c’est finalement en 2015 que Blackburn revenait avec un nouvel opus nominé aux Juno Awards l’année suivante parmi les meilleurs albums de l’année, non sans raison d’ailleurs puisque de groove en blues et de soul en funk, on y traverse avec une réelle légèreté de ton le meilleur d’un genre qui donne à chaque instant des frissons jusque dans le bas du dos. Plus on avance dans l’ouvrage et plus on remarque qu’il y est régulièrement fait référence aux trains, une autre particularité de la famille dont le nom est intimement lié à l’histoire des chemins de fer et qui donne lieu ici à quelques brûlots dans le genre de « My Train » ou encore de « Railroad Song », des titres qui s’intercalent au plus juste à d’autres comme « Walking In New, New Orleans », « Traces », « Still Taking Care Of Business » ou encore « White Lightning » … Les fans de B.B. King seront sans doute surpris mais à l’arrivée forcément séduits par une version totalement débridée de « Why I Sing The Blues » pleine de cuivres et de funk qui finit de faire de « Brothers In This World » un disque dont on ne se lasse pas !