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BENOIT DOREMUS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 03 mars 2016
 

En tachycardie
(Déjà – BMG – 2016)  
Durée 49’10 – 14 Titres

http://www.benoitdoremus.fr/        
 
Après deux albums produits par Renaud, Benoît Dorémus a élargi son champ de collaborations en accordant cette fois sa confiance à une sorte de consortium où l’on croise Maxime Le Forestier, Archimède, Alain Souchon et Francis Cabrel, de quoi se garantir un certain succès … Un succès d’autant plus prévisible qu’avec « En tachycardie », l’auteur compositeur et interprète a choisi de consacrer l’intégralité de ses quatorze chansons au cœur, celui qui bat fort à cause, à moins que ce ne soit grâce aux filles, au cœur qui s’emballe, au cœur qui ressent des sentiments et qui s’efforce de les partager. De l’amour décliné à la sauce chanson française, mais aussi à la sauce humour et second degré pour un résultat où l’on remarque pas moins de douze compos personnelles mais aussi un titre offert par Le Forestier, « Ton petit adultère », et un autre par le duo Archimède, « Lire aux chiottes ». Sa musique, Benoît Dorémus s’efforce à chaque instant de la rendre vivante, sincère, fidèle à ce que les gens attendent de lui, une sorte de mélange habile entre la gouaille de son premier parrain artistique à qui il emprunte souvent le verbe et le côté faussement branleur d’un Souchon à qui il emprunte parfois le ton. Entre tendresse et bons mots, entre sensualité et franc parler, entre chanson et rap, « En tachycardie » nous fait passer des sujets drôles aux sujets plus anxiogènes en gardant à chaque fois un ton frais, sincère et léger, en nous servant avec la même intelligence des chansons comme « Marque ton stop que j’t’embrasse » et « Brassens en pleine poire », comme « Aie ouille » et « 20 milligrammes » ou encore comme « Déjà, ma chère Laura » et « Un existentiel » … Avec ce troisième album, Dorémus s’inscrit définitivement dans la cour des grands de la chanson française, celle qui fait que le public te respecte enfin et qu’il ne t’appelle plus que par ton nom, un peu comme il le fait quand il parle de Gainsbourg, Bashung, Higelin, Voulzy ou encore Souchon … C’est un signe qui ne trompe pas et qui devrait lui permettre de faire battre le cœur du public pour un long moment !