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ESKA au NEW MORNING (75) pdf print E-mail
Ecrit par Fred Hamelin  
vendredi, 12 février 2016
 

ESKA
LE NEW MORNING – PARIS (75)
Le 1er février 2016
 
http://www.eskaonline.com/
 
Grands remerciements à Yohann Feignoux de Nueva Onda Prod. et Mélanie Prioux d'Enmêmetemps Booking
 
La chanteuse britannique Eska Mtungwazi, adoubée par Jamie Cullum et qui a aussi été repérée par des artistes comme Grace Jones ou Laura Mvula pour sa qualité d'écriture mais aussi d'interprétation, nous faisait l’honneur de sa grande présence au New Morning ce soir-là. Et ce fut littéralement un choc auditif : cette femme devrait être déclarée d'utilité publique tellement elle a su comme personne nous faire voyager dans son univers décalé jazzy folk qui lui est propre, si particulier mais si entraînant !

Iconoclaste et inclassable, c'est ce qui pourrait définir Eska, une artiste multi-talentueuse puisqu'elle sait jouer tour à tour wurlitzer, pianette, grand piano, harmonium, vibraphone, guitare acoustique, ukulélé, percussions, violon, violoncelle, clarinette et j'en passe, la liste n'est pas exhaustive. Lunaire sans jamais être complètement perchée, Eska va offrir à un public véritablement présent pour la découvrir un live contrasté et coloré, tout en parvenant quand même à préserver une unité grâce à un fil rouge jamais laissé à l'abandon. Aussi fou soit-il, ce concert est calculé et préparé avec minutie.

Avec cette musique qui refuse toute catégorisation (un joyeux melting-pot entre soul, folk, blues, world, reggae et jazz), Eska s'engage hors des normes actuelles de l'industrie musicale et en impose de fraîcheur avec des morceaux comme le bucolique « Gate Keeper », ou le mélodique « Shades of Blue », véritables tubes en puissance ou l' étonnante reprise syncopée du « ( I can't get no) Satisfaction » des Stones façon Devo. « She’s in Flowers », ballade psyché folk fait tout de suite penser question intonations aux interprétations de Joni Mitchell dans « Alice's Restaurant ». Assez remarquable et intelligent.
 
Rarement un live nous aura procuré autant de bienfaits. Question de sensibilité sans doute. Mais lorsqu'on se rend compte que sommes loin d’être les seuls, on se dit séance tenante qu'il est d'une évidente urgence de répandre et propager la bonne nouvelle. Mademoiselle Eska est parmi nous et elle est simplement vitale.

Fred Hamelin – février 2016