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ROMTOM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 19 février 2016
 

Mise en boucle  
(Quart de Lune – Rue Stendhal – 2016)  
Durée 36’49 – 10 Titres

http://www.romtom.fr

Partagé entre plusieurs cultures, celle qu’il a découvert enfant lorsqu’il jouait du piano et écoutait Brassens et Brel, celle du jazz qui lui arrivée avec la rencontre des œuvres de Monk et de Coltrane et bien entendue celle qui lui est venue du Brésil dans la droite lignée de sa passion pour la capoeira, Romtom est un enfant de la balle, un fondu d’art en général et de musique en particulier … Rien de bien étonnant dès lors de l’avoir très vite retrouvé entre le métro parisien et les clubs dans lesquels, armé d’une guitare et d’un looper, il s’attachait à mélanger tout ce qu’il avait en lui pour en faire une création à la fois très personnelle et très originale. Trois ans d’un travail de fourmi seront finalement récompensés et parti des couloirs du métro, c’est sur les panneaux d’affichage des gares que Romtom se retrouvera bientôt, lauréat de quelques prix qui le conduiront également à faire la première partie de Dick Annegarn au Festi’Val de Marne. L’heure étant venue de s’attaquer aux bacs et aux platines, c’est entre beatbox et boucles mais aussi guitares que l’artiste nous transporte dans son univers chargé de groove, de rythmes chaloupés, d’influences afro-américaines mais aussi afro-brésiliennes, nous présentant pour l’occasion une dizaine de titres où l’humour flirte avec la tendresse, où la poésie se tempère de nombre de seconds degrés et où l’on se régale autant des « Roses » que de « Je crie », de « L’anesthésie » et de « L’imbécile et l’intelligent » ou encore de « Mon amie Félicité » et de « Mais trop » enregistré en live dans les transports en commun. Un featuring de DjeuhDjoah pour mieux mettre en valeur un superbe « Panurge » et voilà déjà Romtom qui prend congé de son public, bien décidé à le retrouver à la scène où avec son franc parler et sa musicalité, il sera capable de mettre sur le même pied d’équilibre au moins deux ou trois générations de spectateurs qui deviendront sans doute à terme ses fans … Et ce n’est là qu’une « Mise en boucle » !