FLESH ROXON au O’SULLIVAN BACKSTAGE BY THE MILL (75)
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Ecrit par Fred Hamelin |
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mercredi, 10 février 2016
FLESH
ROXON
O’SULLIVAN
BACKSTAGE BY THE MILL – PARIS (75)
Le 18 janvier 2016
https://www.facebook.com/fleshroxon/
http://www.osullivans-pubs.com/bar/osullivans-by-the-mill/
Grands remerciements à Karen de Veryshow/Verycords
Pour du metal punk venu tout droit du Grand Froid (de Finlande
précisément), le tout pour chauffer le Backstage
by the Mill à blanc, avant le grand retour sur une
scène française des Irlandais de Therapy?, Flesh
Roxon a sacrément bien rempli son contrat !
Le combo mené rageusement par le chanteur et guitariste
Nicky Rothen réussit un mix sympathique entre metal tendance
heavy, punk nerveux et psychobilly revival avec des textes
très inspirés des films d'horreur et
séries B des années 60. Aussi les Flesh Roxon
prennent le diable par la queue et font crier leurs guitares comme si
les Cramps avaient avalé du Megadeth à la sauce
Stray Cats et c’est littéralement jouissif.
L'attitude, le son, l'énergie accaparés par
l'humour et la désinvolture rock'n'rollesque font de ce
groupe encore assez méconnu en France un grand en devenir.
Alors quitte à voler la vedette à la
tête d'affiche, les Finlandais donnent tout : une basse qui
vrombit comme une vieille moto anglaise (le bassiste a d'ailleurs ce
petit surnom qui lui colle bien : Johnny « Danger »
Vaara), des riffs et soli à foison de deux guitares super
rapides (Rothen et Tony Narrows ), une batterie percutante et sans
temps mort qu'un bûcheron martyrise (Petri Torkell qui
excelle en vrai métronome), et un lead singer bien moustachu
qui éructe dans le micro à cent à l'
heure des morceaux à vifs qui parlent d'eux-mêmes
: « Suck my Chainsaw » , « Lonely Rider
» , « God send me to Hell » ou encore
« Flesh to the Bone ».
Un style qu'ils définissent eux-mêmes comme du
« Zombie Rock » (petit sourire en coin) avec cette
imagerie morbide et violente prise au quarante-troisième
degré - style suffisamment intéressant pour
qu'ils soient d'ailleurs remarqués par le label LiveNation.
Que demander de plus ? Sûrement un concert un peu plus long
la prochaine fois, car le public conquis demandera un rappel, retardant
sur scène la venue de Therapy? Il est assez rare qu'une
première partie fasse l'unanimité dans la salle,
donc longue vie au Flesh Roxon !
Fred Hamelin –
février 2016
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