Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 04 février 2016
Matins de bonheur
(Autoproduction
– 2015)
Durée
45’12 – 13 Titres
http://www.maax.fr
Il est né à Arles il y a bientôt
cinquante ans et a navigué toute sa jeunesse entre la mer et
la montagne, entre la terre et la vigne, de quoi s’offrir une
vision ouverte de la vie et avoir envie de la chanter à sa
manière, même si Max Pissane avoue sans
qu’on ait besoin de le prier qu’il
s’inspire régulièrement de
Léo Ferré … Quelques
expériences de groupes en famille ou entre amis pour se
faire la main, les fêtes de villages où il reprend
Brel et Brassens et finalement une création en duo lors du
virage vers le troisième millénaire, Les
Frères Maax, avec laquelle l’artiste sortira
quatre albums avant de continuer l’aventure sous le nom de
Maax et de nous offrir ce nouvel effort toujours aussi riche et
empreint d’une poésie à laquelle on ne
résiste pas ! On pourrait trouver l’histoire
commune, banale, et pourtant Maax y met tellement de lui
qu’elle en devient surprenante, sa guitare trouvant un
écho naturel dans les accordéons et claviers de
Josef Hirsch mais aussi dans les guitares d’Eric Bois, la
basse de Jean Chevalier ou encore dans la batterie de Jean Chevallier,
et le groupe ne se privant ni de partir dans la poésie
pleine de subtilité, ni dans la musique plus festive aux
accents populaires. On abordera donc de différentes
manières des titres comme « Et nous on chante
», « On ne veut plus rêver de
liberté », « Les 99% » ou
encore « Ça ressemble à
l’amour » et d’autres comme «
On est con-con » et « Charles-Henri »,
chacun ayant sa propre personnalité et nous emmenant
à sa manière tantôt vers
Ferré ou Moustaki, tantôt vers les bals populaires
et les fêtes de camping. Capable de tout, Maax ne renonce
à rien, passant d’un extrême
à l’autre avec toujours la même aisance
et la même spontanéité …
C’est sans doute aussi en partie ce qui fait son
succès !
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