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ANNIHILATOR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 26 janvier 2016
 

Suicide society
(UDR – 2015)  
Durée 45’16 – 9 Titres

https://www.facebook.com/Annihilator-9614139730/            

Les mauvaises langues vous diront forcément qu’Annihilator est et n’a jamais été autre chose que le projet personnel du guitariste Jeff Waters et que plus on avance dans le temps, plus ça se confirme … ce qui en fait est quand même relativement juste ! Créé en 1984 à Ottawa, le groupe a donc vu passer pas mal de musiciens à côté de son frontman qui, en parfait multi-instrumentiste qu’il est, a toujours réussi à les remplacer lui-même quand le besoin s’en faisait sentir. La dernière défection en date est donc celle de Dave Padden, chanteur et seul membre à avoir réussi à rester une douzaine d’années dans le groupe et à avoir enregistré cinq des quinze albums d’Annihilator, un record ! Remplacé par Jeff Waters qui reprend non seulement le chant mais aussi la basse en plus de sa guitare, le vocaliste laisse donc place à une autre couleur musicale qui n’est pas sans rappeler des albums comme « Refresh The Demon » et « Remains » sur lesquels Waters se collait déjà au micro … Il en résulte du même coup une musique plus proche du metal mélodique que du trash qui déstabilisera sans doute les fans les plus turbulents du groupe, quand bien même les neuf titres que nous proposent Annihilator sur « Suicide Society » se révèlent être non seulement solides mais en plus efficaces, le groupe où l’on retrouve Mike Harshaw à la batterie nous assénant même en cours de route quelques pépites plus ou moins ouvertement inspirées par le Metallica de la grande époque, à commencer par « My Revenge » qui n’est pas sans rappeler le « Fight Fire With Fire » des Four Horsemen pour mieux confirmer avec « Break, Enter » qui fait directement penser à « No Remorse », ne serait-ce que par son refrain. Le reste tient plutôt bien la route avec des titres comme « Suicide Society », « Narcotic Avenue » ou « Death Scent » et avec le morceau de clôture, « Every Minute », qui saute en permanence de la ballade à la grosse baffe sans crier gare. Au bout de la route, on se souviendra plus de ce quinzième opus des Canadiens pour sa qualité d’ensemble fort honorable que pour un quelconque titre à classer parmi les hymnes du groupe et on soulignera en prime que Jeff Waters fait bien plus que s’en sortir côté chant, même si on le sent parfois un peu gêné quand le tempo accélère vraiment. Un album comme celui-là après plus de trente ans de carrière, il y a plus d’un groupe qui signerait directement en bas de la feuille …