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FAYRO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 22 janvier 2016
 

La beauté des choses
(Autoproduction – 2015)  
Durée 41’16 – 11 Titres

http://www.fayro.fr  

On dit parfois que la valeur n’attend pas le nombre des années, dans le cas de Fayro, c’est une expression on ne peut plus justifiée puisque depuis sa création à Nantes en 2014 jusqu’à ce premier album particulièrement abouti, les choses n’ont pas eu le temps de trainer en route … Initié par le chanteur et guitariste Julien Fouquet, le quartet où se retrouvent Rémy Turpault aux guitares, Igor Lallai à la basse et Sébastien Ravart à la batterie a directement fait le pari de ne pas s’enfermer dans un style trop restreint pour au contraire papillonner du rock à la chanson et de la pop au metal, un sacré terrain de jeu sur lequel on peut retrouver pêle-mêle des influences qui vont de Kyo à No One Is Innocent en  passant forcément par Noir Désir mais aussi par Bukowski. Si les guitares résolument rock se sont imposées d’elles-mêmes, la langue française en a tout naturellement fait autant et c’est donc un bon rock francophone parfois très délicat, parfois très pêchu, que nous sert Fayro sans que l’on ait trop à le prier. Des rythmiques qui ne donnent jamais leur langue au chat, la présence de quelques invités venus apporter des claviers ou encore des voix féminines, une singularité de ton et une volonté délibérée de passer de la tempête à l’accalmie d’un titre à l’autre, avec « La beauté des choses », Fayro n’a pas joué la carte de la simplicité, loin de là, délivrant du même coup un album quelque peu déstabilisant, une de ces rondelles au large spectre que l’on a le plus grand mal à mettre dans un seul et même bac tant les genres sur lesquels elle évolue sont nombreux et géométriquement opposés. Des « Nuits blanches » à « Noire », c’est à sa manière que Fayro nous dévoile « La beauté des choses », en nous faisant passer par « L’angoisse et le doute » mais aussi par « Eté 2001 » ou encore « Le bout de ton nez », autant de pièces uniques que le groupe est parti enregistrer au Donkey Shot Studio pour être certain que le résultat serait parfait. Pas franchement du metal mais déjà plus de la chanson, la musique des Nantais n’a pas de nom, et c’est sans doute ce qui la rendra encore plus épatante sur scène. On attend ça de pied ferme !