Ecrit par Fred Delforge |
|
|
dimanche, 17 janvier 2016
On verra
(Monster Zero Records
– 2015)
Durée
27’46 – 9 Titres
https://www.facebook.com/thedutchrudders/
Née en Belgique en 2009, cette formation n’avait
à l’origine d’autre vocation que celle
de jouer de la musique dans laquelle il était question de
bière et de filles, une attitude qui a somme toute
très peu évolué depuis lors et qui
pousse The Dutch Rudders à nous dévoiler six ans
plus tard un premier album de punk rock qui s’inspire des
Dillinger Four, Dopamines et autres Red City Radio. Puissants comme une
bière belge, chauds comme une gaufre à peine
démoulée, Ward à la basse et au chant,
Dries et Jelle aux guitares et au chant et Olivier à la
batterie n’y vont pas par quatre chemins et nous
débitent en l’espace d’une petite
trentaine de minutes pas moins de neuf titres qui ressemblent
à s’y méprendre à des
lendemains de beuveries, des morceaux à classer quelque part
entre le haut de cœur et la gueule de bois, mais
c’est pour la bonne cause puisque The Dutch Rudders assume
pleinement cet état de fait et s’en sert
même pour nous éructer à la face
quelques hymnes dans le genre de « Nice Peace »,
« Ce n’est pas la mer à boire
», « Avoid The Crazy Eyes », «
Falling Apart » ou encore « I Was A Teenage
Antichrist ». Trop sérieux s’abstenir,
ces punk rockers là n’ont pas grand-chose
à essayer de vous vendre d’autre qu’un
peu de fun et beaucoup de riffs, ce qui ma foi n’est
déjà pas si mal. Deux guitares qui partent
directement en live, la rythmique qui porte fièrement le
mouvement … On n’a rien inventé de
mieux pour faire une musique qui donne la banane et ça, il y
a bien longtemps que les groupes d’outre-Quiévrain
l’ont clairement compris !
|