Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 14 janvier 2016
The good side of the neck
(Autoproduction
– 2015)
Durée
50’37 – 9 Titres
http://www.woods.fr
Leurs influences sont très solidement ancrées
dans la musique des seventies, celle des Creedence Clearwater Revival,
Rolling Stones, Allman Brothers et autres Neil Young et si
ça s’entend dès les
premières mesures, n’allez pas en conclure pour
autant que les Woods manquent de personnalité, loin
s’en faut. Un album de démos reprenant les
classiques des monstres sacrés de
l’époque précédemment
citée et cette fois un recueil de neuf pièces
originales, autant dire que Urban Chad au chant et aux guitares, Eric
Rey à la guitare, Bill Ledresseur à la basse et
au banjo et Haze Francisco à la batterie avaient des choses
à raconter et qu’ils le font de fort belle
manière avec un premier album sur lequel le folk et le blues
se pimentent plus souvent qu’à leur tour de belles
influences venues du rock. Les guitares savent très
intelligemment se compléter et de belles séries
d’accords acoustiques en riffs électriques plus
enlevés, Woods trouve à chaque instant le moyen
le plus juste de faire parler le bois en abordant ses compositions
d’une manière à la fois
détachée et sincère et en
s’offrant à l’occasion des versants
psychédéliques qui ne manquent pas
d’intérêt. De la country au rock, il
n’y a que quelques encablures que le combo girondin franchit
haut la main au gré de ses « Mister Woodman
», « Nothing Counts More For Me »,
« Angeline », « Weight Of Words
» et autres « Down The Road » pour nous
proposer un florilège dans lequel les musiques blanches se
teintent délicatement de musiques noires pour donner
naissance à une œuvre
métissée du plus bel effet, de
l’Americana pourrait-on dire pour résumer.
« The Good Side Of The Neck », c’est la
preuve par l’exemple que quand des anciens membres de General
Store, des Bounty Hunters et des Red Eyes décident
d’unir leurs forces pour enregistrer un album, le
résultat se montre capable de séduire du premier
coup. Vite, un concert !
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