TEDESCHI TRUCKS BAND au GRAND REX (75)
|
|
|
|
|
Ecrit par Fred Hamelin |
|
|
jeudi, 07 janvier 2016
TEDESCHI
TRUCKS BAND
LE GRAND REX –
PARIS (75)
Le 6 novembre 2015
http://tedeschitrucksband.com/
https://www.facebook.com/DerekAndSusan
http://www.last.fm/music/Tedeschi+Trucks+Band
Grands remerciements à Aude Sabarly de Gérard
Drouot Productions
Très peu de reports pour ce live au Grand Rex, nous sommes
(photographes) restés le temps de trois morceaux et pas les
plus longs, 17 minutes top chrono, avant d'être reconduits
à l'extérieur du Grand Rex. Alors je vous laisse
profiter des rares clichés pris ce soir-là.
Pas moins de douze musiciens sur scène pour le grand retour
dans la capitale de Susan Tedeschi et Derek Trucks, mari et femme dans
la vie. Trucks, avant de prendre son envol, officiait au sein du Allman
Brothers Band, ayant la lourde tâche de remplacer le
regretté Duane Allman, ce qu'il a fait avec brio. Susan de
son côté, plus de vingt ans de tournées
et de scènes derrière elle, est une des rares
femmes blanches à avoir obtenu un disque d'or (plus de 500
000 ventes) avec un album de blues, « Just Won't Burn
», qui lui apporte la consécration.
Juste avant le trio féminin, Théodore, Paul and
Gabriel a chauffé doucement la salle par un son folk
lancinant mais chaleureux. Et ce sont deux batteurs, un bassiste, trois
choristes, un clavier, trois cuivres et les Trucks qui prennent le
relais tant attendu, dans un Grand Rex fiévreux.
Autant Tedeschi, exubérante et placée
à l'avant, pousse une voix aux intonations qui ne sont pas
sans rappeler et Janis Joplin et Bonnie Raitt, autant Trucks, discret
(on le sent nettement moins à l'aise sur scène)
reste en retrait et souvent placé près de ses
batteurs. Mais c'est lui qui mène la barque, de slides
incisifs au bottleneck en soli magistraux. Une pure revue de soul blues
teinté de gospel galvanisée par la guitare de
Trucks et un pur plaisir à l'écoute.
Une set list équilibrée, oscillant entre morceaux
originaux (dont l'exceptionnel « Midnight in Harlem
», superbement réarrangé), et reprises
dont trois de Joe Cocker afin de rendre hommage au chanteur,
décédé en début
d'année (« The Letter », «
Sticks and Stones » et « With a Little Help from my
Friends » des Beatles qu'il a transcendé en 69
à Woodstock), le tout joué avec beaucoup de
talent, de générosité, et de chaleur.
Un groupe avec lequel on aurait aimé communier l'esprit du
blues plus longtemps ...
Fred Hamelin –
janvier 2016
|