Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 31 décembre 2015
L’homme des
tavernes
(Art Disto –
Cgg Prod – Rue Stendhal – 2015)
Durée
39’55 – 11 Titres
http://www.lhommedestavernes.com
Propulsé sur les routes de France avec son premier album,
« Silence ! On pense … », Alex Bianchi a
donné plusieurs centaines de concerts et
participé à nombre de festivals, assurant entre
autres une quinzaine de premières parties pour Ange, de quoi
se faire connaitre auprès des amateurs de la langue
française et des mélodies soignées
… Bien décidé à confirmer
toutes ces bonnes choses en battant le fer tant qu’il est
chaud, c’est avec un second effort conceptuel que
l’artiste nous revient cette fois, un album qui met
à l’honneur « L’Homme des
Tavernes », une sorte de spécimen du genre que
l’on suit en bonne compagnie au travers de onze chansons
originales qui incitent ses congénères
à jouir de la vie à chaque instant, en profitant
de la table et de la boisson mais aussi bien entendu des plaisir de le
chair. Soutenu par Jay Gogan et Ludo Martz à la ville comme
à la scène, Alex Bianchi nous dévoile
des chansons drôles et des chansons folles, des odes
à « Angelina » et à
« Giulia », des fantasmes plus ou moins avouables
comme « Ma chérie » ou « Les
mains baladeuses », des chansons prenantes comme «
L’ancienne taverne » ou « Le temps de la
hauteur » et enfin d’autres tout simplement
délicieuses comme « Au temps perdu » ou
encore « Au loin ». Un je ne sais quoi de Renaud et
de Le Forestier, une pointe de Bashung et une autre de Nino Ferrer, un
groove qui n’est pas sans rappeler à
l’occasion Lavilliers, une écriture
coincée quelque part entre Higelin et Thiéfaine
… Plus on gratte la peinture et plus on se fait plaisir
à passer de la chanson à la folk et de la pop au
blues, autant de bonnes choses complétées par un
cadeau non négligeable puisque le Strasbourgeois referme son
nouvel opus avec « La Bête » de ses amis
d’Ange, et avec Christian Decamps en guest s’il
vous plait ! Que peut-on décemment demander de plus ? Un
concert peut-être …
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