Ecrit par Fred Delforge |
|
|
lundi, 28 décembre 2015
Sin, degradation, vice,
insanity, debauchery… The truth about The Defibrillators
(Autoproduction
– 2015)
Durée
14’21 – 4 Titres
http://www.thedefibrillators.fr
https://thedefibrillators.bandcamp.com
Né au printemps 2009, The Defibrillators est un groupe qui a
immédiatement fait le choix du dirty
rock’n’roll est du son analogique des
années 60 et 70, autant de bonnes raisons qui auront
poussé les cinq trublions à aller directement se
produire à la scène et à y
déverser un mélange de hargne, de sueur, de
vapeurs d’alcool et de watts sur un public
forcément conquis par tant de bonnes choses …
Quelques belles premières parties pour The Jon Spencer Blues
Explosion ou encore Brian May et un petit mot de
félicitation de la part du guitariste du fameux MC5 auront
tôt fait de conforter Newton T Bag au chant, Stoof et Didi
Dragster aux guitares, Fra6 Dewald à la basse et Svn Svindal
à la batterie dans leur démarche et
c’est en prenant la route du Big Balls Studio à la
fin 2014 que The Defibrillators est parti mettre en boite son nouvel
EP, « Sin, Degradation, Vice, Insanity,
Debauchery… The Truth About The Defibrillators »,
une pure tuerie rock de quatre titres qui en appelle à des
influences parmi lesquelles on notera Danko Jones, les Stooges et AC/DC
mais aussi les Cramps, Buzzcocks et autres Guns N' Roses. De la reverb
et du delay, des saturations à ne plus savoir
qu’en faire et surtout des titres qui mettent le doigt
exactement là où ça fait du bien, avec
The Defibrillators c’est gaz et eau chaude à tous
les étages et plus on se fraye un chemin entre les
« Red Eyes Fish », les « Spend My Money
», les « Riff For Glory » et les
« Hymno De La Mujer », plus on se laisse aller
à taper du pied pour commencer, puis bientôt
à secouer la tête en rythme … Autant de
signes qui ne trompent pas sur le contenu de la rondelle :
c’est du rock, du vrai de vrai, du pur et dur, et de la plus
belle espèce en plus. Pas de doute, celui-là il
vous le faut !
|