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TERRY BRISACK & BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 27 décembre 2015
 

Rainy day tales
(L’Orage Continental – 2015)  
Durée 50’09 – 13 Titres

http://www.oragecontinental.com

Il a créé L’Orage Continental il y a une dizaine d’années et s’efforce avec lui de partager ses valeurs musicales les plus fortes, celles de la country, du folk, du blues et du rock, celles de l’Amérique et de l’Americana serait-on naturellement tenté de dire … Après cinq albums montés lentement mais régulièrement en puissance, Terry Brisack revient aujourd’hui plus fort que jamais et passe pour l’occasion la barre la plus haute du premier coup, et sans forcer en plus, nous faisant du même coup dégainer toute la panoplie des superlatifs quand il est question de parler de son nouvel effort, « Rainy Day Tales », une tartine qui fait preuve d’un rare niveau d’aboutissement tant au rayon de la composition qu’à ceux de l’interprétation et de la réalisation. Alain Philipon aux basses, Timothée Couteau au violoncelle, Pascal Favriou aux claviers, Baptiste Castets à la batterie, Guillaume Gardey de Soos à la trompette et enfin Johan Asherton himself qui vient poser une guitare ou des chœurs, voilà une belle équipe soutenue par la production de Patrick Chevalot qui se fend de quelques perles rares teintées tantôt de folk irlandais, tantôt de jazz, de rock, de surf rock ou encore de prog psychédélique … Onze pièces originales dignes d’être qualifiées de pures merveilles, deux relectures parmi les plus inspirées, celle du « Terry Remember Me » de John Leyton et celle du « Alone Again Or » des Love de Bryan MacLean, avec « Rainy Day Tales », Terry Brisack marche sans aucun complexe dans les pas de modèles comme Neil Young, Crosby Stills and Nash, Bob Dylan ou encore les Byrds tout en prenant soin de s’appuyer sur l’héritage des Hank Williams, Merle Haggard et autres Leadbelly, une démarche qui en fait un des artistes les plus riches de la scène folk et folk-blues actuelle. Collection d’ambiances mais aussi d’images qui s’installent spontanément dans l’esprit de l’auditeur, des titres comme « Van Der Weyden », « Wonderland », « Lavinia d’Aufideni », « Sweet Marie » ou « Beautiful Trouble » ont trouvé l’équilibre parfait entre des lyrics forts et des mélodies prenantes, la garantie de donner naissance à chaque fois à de véritables chansons que l’on garde en tête pour très longtemps … Perfectionniste au possible, l’artiste a sorti la panoplie complète de ses guitares vintage et forcément, le son s’offre naturellement un petit cachet fifties, sixties voire seventies qui n’est pas pour nous déplaire. S’il ne fallait garder que quatre ou cinq albums parmi ceux qui sont sortis cette année, celui-là serait sur la liste, c’est certain !