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TEDMO FESTIVAL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 26 décembre 2015
 

Theatrum mundi
(Musicast – 2016)  
Durée 48’57 – 12 Titres

http://www.tedmofestival.fr

Après cent cinquante concerts en deux ans et des prestations remarquées aux Francos, au Festival de la Paille, au Sentier des Halles ou au Réservoir, Tedmo Festival peut revendiquer le fait d’avoir partagé l’affiche avec des références comme Tryo, Asian Dub Foundation, Babylon Circus et autres Heymoonshaker ! Véritable tourbillon scénique, ce big band de chanson rock venu d’Alsace manie avec une véritable folie communicative l’humour et le second degré et ne se prive pas de déranger par son attitude et par le contenu de ses morceaux pour mieux surprendre bien entendu, mais aussi pour mieux convaincre. Remarqués avec un premier EP, Ugo Scaravella au chant et aux claviers, Jean-Loup Seeman aux guitares, Sebastien Zorilla à la basse, Thomas Hanauer à la trompette, Nills Forssell au saxophone et Gabin Henry à la batterie débarquaient au printemps dernier avec leur premier album, « Theatrum Mundi », une rondelle présentée comme étant posée à la croisée des chemins de Frank Zappa et de Mike Patton, de quoi nous garantir un choc frontal dès qu’on la glisse dans la platine ! Quelques guests pour pimenter la sauce et voilà Tedmo Festival qui nous farte malicieusement les tympans avec son « Prélude pour groupe de rock » avant de lâcher la cavalerie au travers de titres qui transpirent le swing, le rock et même de temps à autres le punk, des brûlots qui relèvent plus souvent qu’à leur tour de l’artillerie lourde. Des influences himalayennes auxquelles le groupe doit son nom, Tedmo Festival n’a pas gardé grand-chose si ce n’est son pas lourd de « Yéti » qui écrase tout sur son passage, un peu à la manière de ces orchestres complètement déjantés, croisement hallucinant entre Debout Sur Le Zinc, les Washington Dead Cats et Mac Abbé & Le Zombi Orchestra … On se régale ainsi et sans aucune retenue d’un cocktail sacrément bien dosé à base de « Daubestep », de « Bal des cannibales », de « Moutons » et de « Scrabble », une mixture énergétique que l’on avalera d’un seul trait en un « Et glou et glou » pour finalement se convaincre « Que la vie est belle » ! Et elle l’est en plus, surtout quand on sait que des groupes de cet acabit se baladent en liberté dans l’hexagone … On fonce les voir les yeux fermés !