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NINA VAN HORN à AUVERS-SUR-OISE (95) pdf print E-mail
Ecrit par Alain Hiot  
jeudi, 17 décembre 2015
 

LEFTY DOM & LIONEL DA SILVA - NINA VAN HORN
MAISON DE L’ILE - AUVERS SUR OISE (95)
Le 12 décembre 2015

http://www.auversjazz.com/
http://www.leftydom.com/leftydom.com/Accueil.html
http://www.ninavanhorn.com/

Retrouvez toutes les photos d'Alain Hiot sur http://alain-hiot.com/category/live/live-2015/

Remerciements : Thierry Delhaye, Nina Van Horn et tous les bénévoles du festival.

Il est désormais une tradition bien répandue qui est de programmer une soirée blues au sein des festivals de Jazz. Auvers Jazz ne déroge pas à la règle et nous a offert en ce samedi de décembre une sacrée belle affiche ! L'ouverture a été faite par un duo dont c'était la toute première sortie, même s'ils avaient fait un petit "galop d'essai" lors de l'assemblée générale de France Blues, à savoir Dom Bruneau, aka Lefty Dom, et Lionel Da Silva.

Nos deux lascars se sont rencontrés l'année dernière sur ce même festival alors que Dom exposait ses box-guitars. Lionel qui avait un harmo dans sa poche lui a demandé s'il pouvait jouer avec lui. Signe du destin (?) cet harmo était dans la bonne tonalité et ils ont décidé de continuer l'aventure. Un petit tour par le festival du Buis l'été dernier lors du "Off" dans la grange, et les voici donc sur scène pour leur premier "vrai" concert ! Un duo que l'on va suivre de très près et dont nous attendons à présent le premier album avec un très grand intérêt.

Cela devient compliqué pour moi de ne pas être redondant lorsque je dois écrire un report sur Nina car elle fait partie de mes énormes coups de cœur depuis maintenant bien longtemps. Je vais donc m'attarder un peu plus sur les musiciens, en commençant par la charmante Léa Worms qui a pris la succession de Cédric Christophe parti vers d'autres projets plus personnels. Cette jeune femme possède absolument tout ce que rêve d'avoir n'importe quel musicien, un talent énorme, un charisme incroyable, une énergie débordante et un sourire ravageur qui vous transperce à chaque regard ! Sur scène elle n'y va pas avec le dos de la cuillère, et c'est un drôle de coup de fouet qu'elle apporte au répertoire ! Mille bravos Léa tu m'as totalement bluffé samedi soir !

Denis Aigret n'est pas que bassiste car on peut également le retrouver dans le staff de différents groupes tels que Floyd Factory, l'excellent tribute Pink Floyd. La toute première fois que je l'ai vu sur scène avec Nina c'était au New Morning pour son premier concert avec le band. Il était réservé, bougeant peu et plutôt très attentif à ne pas faire de "pains" pour cette première. Quel changement ! C'est un Denis virevoltant, faisant le show avec Nina et qui nous envoie du lourd, que l'on retrouve à présent parfaitement intégré au groupe dont il est devenu un rouage essentiel.

Nina dit de lui qu'il lui faut un bon bucheron pour former le duo parfait avec Denis, et certes Tonio "El Toro" est bien du calibre de ces batteur qui vous envoient du très gros son mais pas que ! Il sait aussi faire dans la subtilité et la finesse lorsqu'il le faut et c'est le complément parfait pour cette base rythmique de haut vol. En plus il est absolument charmant et rien que sa veste de scène vaut le détour ! Alors what else... ?

La cerise sur le gâteau de Nina, comme elle le dit si bien elle-même, est incontestablement Mar Todani ! Pour le petit guitariste de base que je suis Mar est l'exemple parfait, la référence en terme de jeu, de subtilité dans le choix des notes, que ce soit dans des titres très enlevés ou plus lents tels que ce fameux « Muddy Waters Blues » où il descend traditionnellement faire un tour dans le public. Et lorsqu'il nous balance en pleine face des chorus à faire pâlir Jimmy Page c'est du pur bonheur ! Oui Nina tu as avec toi un sacré Band d'une qualité exceptionnelle et tous plus adorables les un(e)s que les autres.

A présent je vais suivre de près les concerts de ton nouveau projet « Nina sings Nina » où tu reprends la grande Nina Simone, et pour lequel on retrouvera à tes côtés Léa aux claviers et Mathias Bernstein aux percussions. Nous avons eu une petite idée samedi soir de ce que cela pourra donner et cela sera sans aucun doute une nouvelle sacrée belle aventure. Mille mercis Nina, sans toi le paysage Blues ne serait pas le même et j'invite tout le monde à te découvrir un peu plus tous les débuts de mois sur w3bluesradio.com, dans ton émission « Nina on the Road » où tu dévoiles petit à petit ton parcours, il faut le dire assez incroyable !

Surtout ne change rien, ou plutôt ne changez rien devrais-je dire car ce parcours tu le partages avec Misha depuis tes débuts et c'est vraiment un plaisir immense de tous vous retrouver à chaque fois !

Alain Hiot – décembre 2015