Ecrit par acciosmen |
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mercredi, 16 décembre 2015
Sublime ordinaire
(Martingale –
L’Autre Distribution – 2015)
Durée
35’06 – 10 Titres
http://www.alaingibert.fr
Remarqué avec un premier EP pari en 2013, Alain Gibert est
un de ces poètes qui s’écrivent des
chansons pleines de bons mots et de beaux sentiments, un de ces
songwriters à la française qui
n’hésitent plus à mettre un doigt voire
carrément la main dans le moule de la chanson
française en la teintant d’une pointe de
variété et en appelant quelques-uns des grands
noms du genre pour mieux mettre en valeur leurs créations.
Pour son premier album, le chanteur et bassiste a fait confiance au
multi-instrumentiste Fred Lafage mais aussi à Emmanuel
Marée à la batterie, au quatuor à
cordes de Jean-François Assy ou encore à Laurie
Mammoliti aux chœurs, des gens qui ont accompagné
Elisa Tovati, Hugh Coltman, les Plasticines, Miossec ou encore Bashung,
et c’est en parfaite harmonie qu’il en est
arrivé à trouver un point
d’équilibre entre la diversité et la
qualité. Entre pop et chanson, Alain Gibert nous fait faire
le tour de son « Sublime ordinaire » à
la manière d’un guide bien
décidé à nous en présenter
le moindre recoin, à mettre en avant le moindre arrangement,
et c’est en suivant le fil des « T’aimer
me suffira », « Comme Chaplin »,
« Je et vous », « Hollywood Is Not For
You » ou encore « L’amour
fenêtre ouverte » que l’on se prend
à le suivre dans un refrain, à battre la mesure
au rythme d’un violoncelle … Porté par
son premier single et par son clip, « Miroir, qui est la plus
belle ? », ce premier opus d’Alain Gibert bouscule
quelque peu la donne de la chanson actuelle en tutoyant avec la
même inspiration les sujets pleins d’espoir et ceux
plus désabusés, histoire sans doute de mieux
montrer que rien ne lui fait peur quand il est question
d’écrire et de composer ! Dans tous les bons bacs
depuis la mi-novembre …
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