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COMPUTERS KILL PEOPLE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 14 décembre 2015
 

Silence means security
(Kernel Panic Records – 2015)  
Durée 47’23 – 10 Titres

http://www.cpukillpeople.com/

Partagés entre leur amour du stoner et celui d’une mouvance alternative, les quatre Parisiens de Computers Kill People se connaissent depuis des années mais n’ont véritablement démarré le groupe qu’en 2011, s’offrant l’année suivante un premier EP nourri d’influences comme Kyuss, Foo Fighters, Smashing Pumpkins et bien évidemment Queens Of The Stone Age et s’en allant le présenter au public lors de quelques dizaines de concerts. L’accueil plutôt chaleureux réservé à Loïc Wiels aux guitares et au chant, à Guillaume Jannin aux guitares et claviers, à Vincent Boyer à la basse et à Charles-Erwin Eliachar à la batterie confortera très vite le groupe dans sa démarche et c’est dans son garage que le groupe enregistrera son premier album pendant l’été 2014, le produisant ensuite à son propre rythme pour finalement nous le dévoiler cet hiver dans une démarche de totale autoproduction. Le titre emprunté à un slogan que l’on trouvait sur les bases américaines dans les années 40 parle de lui-même et le contenu de l’album n’est pas moins éloquent avec des titres qui n’hésitent pas à monter dans les tours et à mettre une grosse chape de plomb dans des platines qui du même coup s’en retrouvent toutes émoustillées par tant d’audace. Le mastering confié à Dave Collins apporte la petite étincelle indispensable pour vraiment faire exploser l’ouvrage et c’est à grand renfort de titres comme « From Dust To Nothing », « Cupid’s Drunk », « I Know You’re A Freak (But I Love You Anyway) », « Dirt & Bad Whiskey », « Love Me Two Times » ou encore « End Of Beauty » que Computers Kill People impose sa propre règle sur un terrain de jeu où le jeu se dessine autour d’une rythmique rondouillarde et de guitares très bien affûtées. Le Do It Yourself nous apporte souvent son lot de bonnes surprises et « Silence Means Security » en fait indiscutablement partie, une raison de plus de céder à l’appel de Computers Kill People !