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JEFF TOTO BLUES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 04 décembre 2015
 

Death Valley Blues
(Autoproduction – 2015)  
Durée 55’22 – 12 Titres

https://www.facebook.com/jeanfrancois.thomas.92/

C’est en 1995 que Jean-François Thomas aura le déclic et qu’il fondera son projet personnel, Jeff Toto Blues, réunion de deux de ses surnoms de jeunesse et d’une passion pour les douze mesures qui lui est tombée dessus alors qu’il abordait la trentaine … Deux décennies plus tard, le bluesman à la voix éraillée a commis quelques albums plutôt bien accueillis par le public et a joué dans les plus grands festivals de l’hexagone, portant son blues en Français sur les mêmes scènes que Tommy Castro, Big Ed Sullivan, Patrick Verbeke, Shemekia Copeland ou encore Bernard Lavilliers, de quoi lui donner une véritable légitimité et renforcer la confiance des fans au moment où il fait le pari de délaisser l’acoustique pour nous offrir un nouvel album où la fée électricité s’invite. Eric Courrier et Matt McFadden à la basse, Martial Semonsut à la batterie, Bobby Orgel à l’orgue Hammond, Mo Aljaz aux harmonicas et Perry Robertson venu poser des guitares sur deux titres, l’équipe a de quoi relever le défi d’un blues plein de couleurs et de sensualité et c’est la fleur au fusil qu’elle s’y attache, portant avec un véritable talent un frontman aussi brillant la guitare à la main que le micro au bord des lèvres. Des textes autobiographiques, quelques cris venus tout droit du cœur et une véritable envie de partager sa passion pour les musiques américaines, Jeff Toto Blues ne fait pas dans la demi-mesure et nous sert carrément une douzaine de pièces originales qui vont du blues au blues rock en passant par le boogie, de quoi nous montrer de belles aptitudes pour tout ce qui est de jouer une musique dans laquelle on remarque avec autant de naturel une touche de Muddy Waters et une autre de ZZ Top, de quoi ouvrir une très large palette sonore sur laquelle les relents de Johnny Winter, de Lynyrd Skynyrd ou de Calvin Russell ne sont jamais vraiment loin. De « Attends » jusqu’à « Trois accords qui me font du bien », c’est toute la richesse de la langue de Molière qui se met au service du blues au travers de titres comme « Down In Mississippi », « Le pouvoir des mots », « Passer du temps » ou « Crise By Night Blues » ! Amis du blues et de la langue française, ne vous fiez pas à son titre, « Death Valley Blues » est forcément l’album que vous attendiez !