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MENA BRUCH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 03 décembre 2015
 

Mena Bruch
(Autoproduction – 2015)  
Durée 19’18 – 5 Titres

http://soundcloud.com/mena-bruch     

Partagés entre diverses influences, les trois complices qui ont créé Mena Bruch il y a quatre ans partagent une culture commune venue d’Occitanie et ce n’est donc pas par hasard que le nom du groupe signifie « qui amène le bruit » dans la langue du pays … Guilhem Surpas au chant, guitares et accordéons, Sébastien Girard au chant et Michael Farrugia aux percussions ont fait le choix de ne pas se poser de question et de se promener dans un style où le rap épouse la chanson, où le ragga flirte avec les musiques brésiliennes et où forcément, le Français et l’Occitan se rejoignent plus souvent qu’à leur tour. Habitué des scènes régionales mais aussi des festivals, Mena Bruch a finalement trouvé le temps et l’énergie nécessaire pour aller en studio coucher sur des bandes à l’ancienne et dans un esprit live quelques chansons de sa composition, des morceaux où tous les effets de style sont faits sans additifs et où il n’a même pas été besoin d’ajouter d’arômes artificiels pour que le résultat ait un goût plein de senteurs et de saveurs. Vintage ? Si le nom est parfois un peu trop facilement galvaudé, il faut bien reconnaitre que dans le cas de Mena Bruch il trouve toute sa légitimité et toute sa grandeur au travers de chansons où l’on entend parfois la semelle qui bat la mesure, les doigts qui claquent en rythme et même de temps à autres les ongles qui tapotent la caisse de la guitare ou le corps de l’accordéon. Festif, mais toujours dans le bon sens du terme, Mena Bruch nous apporte à chaque instant « Le bon son » et nous régale invariablement de ses chansons métissées, de ses hymnes pleins d’entrain qui s’appellent « A l’Ombreta », « Partença », « La Fialaira » ou encore « La Baish » et qui soufflent très largement sur tout le pays un vent d’Occitanie des plus convaincants ! Un peu de chaleur ne peut de toute façon pas faire de mal avec l’hiver qui approche, et quand en plus c’est fait avec talent, on ne peut que s’en réjouir …