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WILD CHILD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 28 novembre 2015
 

The next decline
(Celluloïd – Rue Stendhal – 2015)  
Durée 60’37 – 18 Titres

https://www.facebook.com/wildchildspeedlifeomind/

Dix ans de bons et loyaux services ponctués de deux centaines de concerts, d’un premier 45 Tours fédérateur et de deux albums parmi lequel le premier, « Speed Life O’Mind », sera classé parmi les 123 disques essentiels du rock français par une star de la télé sponsorisée par Ray Ban … Il n’en aura pas fallu plus pour que Wild Child se sépare en 1986, juste après l’enregistrement de son troisième album qui, du même coup, ne verra jamais le jour … Marchant depuis ses débuts dans le sillage des Stooges, le groupe piloté par Little Jim au chant et aux harmos et Leeroy Stanner aux guitares ne cessera jamais de susciter l’intérêt des amateurs de heavy-punk sans pour cela être parvenu à véritablement trouver le succès et après un dernier baroud d’honneur de trois nuits au Studio Garage et quelques concerts avec une nouvelle section rythmique, c’est vers un autre genre de garage que Wild Child se dirigera, un endroit où « The Next Decline » restera à l’abri des oreilles curieuses pendant pas moins de trente ans. Il aura donc fallu toute la patience et tout l’acharnement de deux fans pour que la galette tant convoitée voit finalement le jour cette année et pour que, cerise sur le gâteau, le quartet commence à reparler de faire des concerts … En attendant, on se reprend de plein fouet le souvenir d’un groupe de calibre international avec non seulement les dix titres de son album inédit mais aussi le second opus et le premier 45 Tours de Wild Child, tous deux introuvables, et on se régale comme il se doit des riffs tracés au cordeau et de la présence d’un chanteur habité qui porte à bout de bras des compositions hallucinantes, sorte de mélange d’influences autant venues des Stooges que de Led Zep ou encore des Doors. Les vieux fans retrouveront avec délectation les « Stooge Face », « She Drives Me Insane » et autres « I Don’t Care » mais se gargariseront également d’inédits comme « Love Craft », « Loco Motion », « Soldiers » ou encore « Crushed Metal », autant de pépites sonores qui tombent à point nommé pour nous rappeler que si pas mal de groupe ont fait un max de bruit après Wild Child, tout était déjà inventé quand le groupe a mis ses guitares au clou il y a trente ans. Autant dire que cette sortie est un évènement à ne manquer sous aucun prétexte !