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AL DELORT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 23 novembre 2015
 

Nicotine
(Rue Stendhal – 2015)  
Durée 43’01 – 12 Titres

http://www.al-delort.fr    

Il ne fait pas partie des artistes les plus prolixes, c’est le moins que l’on puisse dire, et c’est au rythme d’un album tous les sept ans qu’Al Delort revient chaque fois depuis le premier, « Les Amis d’Al », paru en 2001. Adepte des bons mots avec lesquels il joue plus que de raison mais aussi des rimes habiles, le chanteur et guitariste est un descendant plus ou moins naturel de Bobby Lapointe auquel on aurait mis un petit quelque chose de Cabrel d’un côté et de Gainsbourg de l’autre, Al Delort conjuguant du même coup la délicatesse et la provocation avec beaucoup d’ingéniosité. Accompagné de quelques grands noms comme Théo et Valentin Ceccaldi aux violons et violoncelles, Yvon Chery à la basse, Laurent Coudurier, Laurent Faucheux et Marquito Benabou à la batterie et quelques autres encore, le poète digne des plus grands songwriters donne donc enfin un jeune frère à « Convoi exceptionnel » et se fend cette fois d’un troisième effort plus électrique que jamais, un ouvrage qui n’hésite pas de temps en temps à regarder ouvertement du côté du rock et qui ne s’en sort pas plus mal, loin s’en faut. Quelques beaux riffs, des solos tracés au cordeau mais aussi beaucoup de mélodies bien arrangées et enfin des traits d’esprit des plus passionnants, on se régale du début à la fin de cette bouffée de « Nicotine », une collection de chansons fumantes et enivrantes qui se consume en de drôles de volutes que l’on appellera « Hôtel Hilton », « Livide », « La reine blanche », « Une fille en C » ou encore « Borderline » avant de rejoindre finalement Al Delort dans son « Dernier poème » en se disant que cette douzaine de nouveaux titres devrait réussir à nous faire patienter sept ans … jusqu’au prochain album. On dit parfois qu’il faut savoir se faire attendre pour être accueilli comme il se doit, dans ce cas précis, on n’imagine même pas à quel point cette « Nicotine » avait pu nous manquer !