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SOLOMON HICKS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 13 novembre 2015
 

Carrying on the torch of the blues
(Organic Recordings – 2015)  
Durée 59’33 – 12 Titres

http://www.solomonhicks.net/

A vingt ans à peine, ce jeune prodige de la guitare pratique l’instrument depuis déjà quatorze années, se produit dans les meilleurs clubs de New York depuis maintenant sept ans et vient d’ouvrir pour Kiss pendant la Kiss Kruise qui a conduit les fans de la bande à Gene Simmons de Miami jusqu’à la Jamaïque au tout début du mois de novembre. Surnommé King Solomon par ses fans de Harlem, Solomon Hicks est indiscutablement un des grands artistes de blues de demain et c’est en mélangeant avec beaucoup de panache le rhythm’n’blues, le rock, le blues old school et ses courants plus modernes que le guitariste nous délivre son nouvel effort, « Carrying On The Torch Of The Blues », un album sur lequel il est accompagné par la crème de la crème avec non seulement le claviériste Jeff Levine, ex-sideman de Joe Cocker, mais aussi Eric Udell à la basse, Rick Brunermer aux saxophones ou encore Gary Dates à la batterie et quelques guests directement sortie du E Street Band de Bruce Sprinsgteen, Curt Ramm à la trompette, Jake Clemons au sax ténor et Toby Scott aux manettes. Ajoutez-y la présence de Southside Johnny aux harmos sur un titre et vous voilà avec de quoi mettre le feux aux poudres sur un ouvrage qui mélange non seulement les influences mais aussi les saveurs, n’hésitant pas un seul instant quand se présente l’opportunité de faire passer une pointe de jazz, un trait de funk ou un soupçon de soul. Guitariste inspiré mais capable de se raisonner et de ne pas en faire des tonnes, chanteur à la voix particulièrement assurée pour son jeune âge, Solomon Hicks n’a pas besoin de se faire prier pour nous servir des titres de sa composition mais aussi quelques adaptations croustillantes de ceux de son pianiste, producteur et manager Jeff Levine, voire même d’Otis Rush, de Willie Dixon et des Beatles puisqu’il reprend même à sa façon, et plutôt pas mal en plus, le fameux « I Saw Her Standing There ». Pleins de feeling, de groove et de subtilité, des titres comme « You Don’t Want Me Anymore », « Junkin’ At The Cotton Club », « I Want To See You Again » ou encore « Around The World » et bien entendu l’excellent « Carrying On The Torch Of The Blues » sont un véritable bonheur non seulement pour l’oreille mais aussi pour l’esprit. Une heure de bonne musique à consommer sans la moindre modération et à partager le plus largement possible car à n’en point douter, le jeune Solomon Hicks est véritablement le King Solomon de demain !