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LIFEHOUSE au BATACLAN (75)
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Ecrit par Fred Hamelin |
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lundi, 02 novembre 2015
LIFEHOUSE
LE BATACLAN –
PARIS (75)
Le 25 septembre 2015
http://www.lifehousemusic.com/
https://www.facebook.com/lifehouse
http://www.bataclan.fr/
Remerciements à Marion Pace d’Ephélide
Productions
Retour au Bataclan pour le combo californien d’alternative
pop-rock, Lifehouse, et une date sold-out qui sera prolongée
le lendemain pour les fans, au théâtre Les
Etoiles. Lifehouse est certainement considéré
pour beaucoup comme des survivants de l'ère 2000, quand ils
partageaient la vedette avec des groupes comme Stiltskin ou Nickelback.
Dans un registre plus pop que rock, force est de constater
qu'après sept albums, le trio finalement devenu quatuor le
temps d’une tournée et composé de Jason
Wade (guitare, chant), Bryce Soderbergh (basse), Rick Woolstenhulme Jr
(batterie) et Ben Carey (extra en lead guitar) suit toujours sa ligne
directrice, tout en se bonifiant au fil des ans.
Le groupe est capable de pondre des titres aux mélodies
travaillées, portés par la voix rocailleuse
à souhait de Wade, certes plus lisse et moins hargneuse
qu'un Eddie Vedder ou un Chad Kroeger, mais prétexte
à du bon vieux rock US qui passe partout, et ceci sans trop
jouer la carte de l’originalité car certainement
formaté pour les collège-radios. Qu'on accroche
ou non, c'est efficace mais ça ne suffira pas à
faire rentrer Lifehouse au Panthéon du rock.
Pourtant c'est une musique accomplie, du pop-rock si l'on veut
schématiser, encore que la technique musicale et l'esprit
général du groupe soit assez
éparpillé, dans le bon sens du terme, oscillant
entre folk, voire country sur certaines ballades, et rock sans trop de
saturation sur les morceaux plus entraînants. Il est clair
que les Lifehouse ont d'emblée atteint leur maturation et se
comprennent (et se complètent) à merveille !
Et on le sent dès « Hurricane », titre
phare de leur dernier album « Out of the Wasteland
» qui ouvre les hostilités. S'ensuit une petite
vingtaine de titres et un seul rappel ou le groupe jouera son premier
succès, « Hanging by a Moment », disque
de platine en 2001 et qui les a véritablement
propulsés sur la scène internationale. Un set
très complet et homogène donc, avec seulement
trois morceaux joués de leur dernier opus, laissant assez de
temps pour parcourir quinze ans d’existence et autant
d’airs, et apprécier leur large palette de
talents.
A retenir, « First time » qui donne une envie
irrépressible de taper du pied, « You and me
», accrocheur et soigné sonnant comme du Bon Jovi,
« All In » et « Halfway Gone »
issus du précédent album, « Moke and
Mirrors », et dont on retient les mélodies comme
d'heureuses compagnies, ou encore la tonalité
mélancolie mais l’écriture si bien
ciselée d'« Everything » (un coup de
cœur).
Ce combo sait se montrer étonnement apte à faire
revivre en concert les très riches heures de sa
discographie, tout en surfant sur la valeur ajoutée du
contact avec le public. Ils ont évolué, grandi,
mais l'essence de leur musique, l'émotion, la passion et
l'effort qu'ils y investissent restent les mêmes, et ce n'est
pas l'assistance conquise qui le démentira.
Fred Hamelin –
octobre 2015
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