| BRAD VICKERS & HIS VESTAPOLITANS
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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 04 novembre 2015
That’s what
they say
(ManHatTone Music
– Frank Roszak Promotions – 2015)
Durée
47’38 – 15 Titres
http://www.BradVickers.com
Il est devenu un des grands spécialistes des musiques
américaines en général et de la folk
et du blues en particulier en accompagnant à la ville et
à la scène des pointures comme Jimmy Rogers,
Hubert Sumlin, Bo Diddley, Chuck Berry ou encore Pinetop Perkins,
c’est pour faire suite à ses quatre
précédents ouvrages parus entre 2008 et 2013 que
Brad Vickers accompagné de ses Vestapolitans vient nous
présenter le dernier en date, « That’s
What They Say », dans lequel il fait la part belle
à treize pièces originales écrites et
composées avec ou même par son complice Margey
Peters que l’on retrouve à la contrebasse et au
violon, mais aussi à deux reprises qu’il sert en
tout début d’ouvrage pour bien donner le ton.
C’est donc avec Tampa Red et son « Seminole Blues
» puis avec le traditionnel « Don’t You
Love Your Daddy No More ? » que Vickers avait appris avec
Leadbelly que l’on entre en beauté dans un album
aux couleurs roots et aux accents subtils, un opus où
l’on croise les voix de Mikey Junior, Christine Santelli ou
encore Gina Sicilia mais aussi divers instruments comme le violon de
Charles Burnham, les saxophones de Fim Davis, la batterie de Bill
Rankin et enfin les contrebasses, mandolines, banjos et autres pianos
de Dave Gross. Le reste n’en est pas moins
intéressant avec des titres qui flirtent avec le gospel, le
blues du piedmont, le rock’n’roll, le swing, le
jump ou même le cajun et des cachets à la fois
roots et séduisants qui se dégagent de morceaux
comme « Everything About You Is Blue », «
Mountain Sparrow », « Mama’s
Cookin’ », « The Secret » ou
« In For A Penny ». Un petit cachet très
intelligemment sixties pour un album qui ne l’est pas tout
à fait et qui a su trouver l’équilibre
parfait entre hier et aujourd’hui, c’est aussi ce
qui contribue au charme de « That’s What The Say
», un opus dont Brad Vickers & His Vestapolians ont
légitimement de quoi être fiers !
L’essayer, c’est à coup sûr
l’adopter …
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