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TEXAKO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 03 novembre 2015
 

Back to windy city
(Nitroblues Production – 2016)  
Durée 25’50 – 7 Titres

http://www.texakoblues.com   

Il y a plus de quatre que l’on n’avait plus rien reçu de nouveau de la part de Texako et pour tout vous dire, on craignait même un peu la panne sèche, ce qui aurait été regrettable tant le combo de la Drôme nous avait jusqu’alors proposé un carburant à la fois riche et puissant, un bon gros Texas Blues joufflu et musclé comme on aime … Et puis voilà, Jonathan Callet au chant, guitares et harmos, Eliott Baptiste aux guitares, Bernard Rey à la basse et Joël Dalla-Vechia ont fini par revenir sur le devant des bacs avec une nouvelle livraison de sept titres, à mi-chemin entre un EP et un album pourrait-on dire. Mais attention, le ton est donné d’entrée de jeu, sans le moins du monde virer sa cuti et délaisser le blues, Texako a fait le pari de profiter de ses errances du côté d’Austin, de Chicago et de Memphis pour modifier quelque peu la teneur en plomb de son carburant et nous offrir quelque chose de plus fin, de plus subtil … Sans jamais abandonner le Chicago Blues et le Texas Blues, le groupe s’offre quand même cette fois quelques virées ouvertement dirigées vers le folk blues voire même le rhythm’n’blues ou la soul, nous dévoilant au passage quelques hommages aux hauts lieux du pays de l’Oncle Sam avec « Black Flag » ou encore « Windy City » sans pour autant oublier son Vercors originel avec « Swing Between The Hill ». Six compositions pleines de classe et de saveur mais aussi une adaptation personnelle du « Proud Mary » de Creedence qui ne laissera personne indifférent, à grand renfort de riffs particulièrement soignés mais aussi d’instrumentations recherchées, Texako confirme sa position de pièce maitresse sur l’échiquier des musiques américaines, qu’elles soient noires ou blanches d’ailleurs ! Un passage d’urgence à la pompe s’impose, et tant qu’à faire, n’hésitez pas à faire le plein et à envisager un petit concert pour la route parce que Texako … C’est super !